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Serpents, race de vipères! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? Matthieu 23:33
TÉMOIGNAGE
DE BAKAJIKA MUANA
NKUBA
Avant
de lire ce
témoignage,
nous vous encourageons à lire l'importante
mise
en garde que nous avons faite
concernant les témoignages.
Cette mise
en garde
intitulée
"Avertissement Témoignages" se trouve sur le site www.mcreveil.org.
Chers
frères et chers amis, nous sommes heureux de partager avec vous cet
extrait du
témoignage de Bakajika Muana Nkuba, un sorcier qui a été initié par un
prêtre
catholique, et qui a passé une bonne partie de sa vie au service de
satan,
avant d'être repêché par Jésus-Christ le Sauveur du monde. Ce
témoignage
confirme les enseignements sur "Le
Combat Spirituel" et "Le
Discernement" que nous
avons
déjà étudiés. Nous vous
exhortons à lire ce témoignage, ainsi que ces deux enseignements, si
vous ne
les avez pas encore lus. Ils sont d'une très grande richesse. Ils sont
sur le
site www.mcreveil.org.
Né
en 1959 dans une
mission catholique à Mikalayi, au Kasaï Occidental (Zaïre), je suis le
quatrième d'une famille de dix enfants, et je restai l'aîné des garçons
après
la mort de notre grand-frère. Dix ans plus tard, en 1969, je reçus mon
baptême
à la paroisse saint-bruno à Kananga, et je fus élevé dans la doctrine
catholique avec un zèle ardent. Doux et pacifique, je commençai à
servir la
messe à l'église. Le curé de notre paroisse m’enrôla ainsi, avec les
enfants de
mon âge, dans un mouvement appelé "Les Croisés" dont l’objectif était
la vénération de la croix et le sacrifice dévoué envers la paroisse et
la
communauté. Après les "Croisés", je passai par les "Kiro"
et les "Scouts", et je finis par être un acolyte zélé pour le service
de la messe. Tout le monde faisait mention de mon caractère pacifique
pour me
proposer de devenir prêtre.
À
la mort de mon
grand-frère, j'étais en 5e primaire.
Cet événement suscita en moi une révolte psychique, car tout l'espoir
que ma famille
avait mis en lui s'effondra. Je sentais grandir en moi de jour en jour
un
sentiment de vengeance, à cause de la mort de mon frère. À l'insu de
mes
parents, je me lançai dans la consultation des fétiches et de la magie
pour
gagner ma vie et découvrir l'auteur du meurtre de mon frère. Mais
toutes mes
démarches ne m'apportèrent aucune satisfaction. Alors, je consultai un
devin,
et parlai avec les morts et les esprits. Mais je ne découvris pas
l'objet de
mes recherches. J'ouvris par là une porte au diable qui me tendait un
piège.
J'y suis tombé, car le diable avait pu planter en moi l'une de ses
semences:
Les soucis.
Du
moment où
j'eus des contacts avec ce devin, je
m'engageai dans de profondes méditations. Puisque j'avais commencé par
le
niveau élémentaire des conversations avec les esprits dans les WC., je
m'engageai toujours plus loin dans les profondeurs de satan. Poussé par
un
désir effréné, je contactai, non loin de chez nous, un jeune homme
nommé Ntumba
Ducoup, qui invoquait la sirène. Il faisait de grands prodiges et des
miracles,
et fabriquait par ses techniques magiques des billets de banque, des
montres
bracelets, des bijoux de toutes sortes, dont il se servait pour la
protection,
l'amour, les affaires et bien d'autres choses. Quoiqu'ayant vu et
touché cela
de mes mains, mon cœur ne fut pas apaisé. Je me sentais obligé de
continuer mes
recherches jusqu'à l’étanchéité de ma soif. Je me rendais chez lui tard
la
nuit, et personne ne me soupçonnait. Il y avait cependant des gens qui
me
remarquaient, mais tout le monde me défendait dans mon quartier, à
cause de mon
caractère réservé. Pendant tout le temps où j'invoquai la sirène, mon
désir ne
fut pas satisfait, et je ressentais toujours ce vide en moi. "Les
eaux stagnantes sont mangeuses d'homme",
affirme un
dicton.
Personne
ne
pouvait m'accuser de quoi que ce soit, car
tout le monde témoignait en ma faveur. C'est pour cela que j'exhorte mes frères et
sœurs dans le Seigneur à toujours juger par l'Esprit, et non par
l’apparence (1Corinthiens
2:10-11). Pendant
tout ce temps avec la sirène, je poussai toujours plus loin mes
démarches. Je
consultai de grands féticheurs renommés à Kananga, qui pouvaient faire
tomber
la foudre de manière surnaturelle, et accomplir divers prodiges. Ils me
demandaient par exemple de me tenir sur une casserole en argile. La
casserole
ne se cassait pas sous mon poids, mais me faisait faire le tour de la
maison.
Toutefois, je ne sus pas qui avait tué mon grand-frère. Je me retirai
de toutes
ces choses lorsque je découvris qu'elles ne répondaient pas à ma
question. Mais
je continuais à chercher, ce qui m'entraînait toujours plus loin dans
des
profondeurs ténébreuses.
Le
mandat du curé
que nous avions connu expira et deux
autres pères lui succédèrent. Je demeurais un acolyte assidu, et
j'étais bien
compris. Puis nous accueillîmes un autre curé. Il était d'origine
italienne, et
parenté à un prêtre catholique que nous avions eu quelques années
auparavant.
En outre, il était l'un des neveux du pape Paul VI. Il fut vite fasciné
par mon
caractère et s'intéressa tout à moi. Il aimait me faire chercher pour
s'entretenir avec moi des problèmes de ma vie, de mes projets d'avenir,
etc.
C'était un homme grand de taille, hospitalier et bon. Mais derrière sa
taille
imposante se cachaient de très profonds mystères. Un dimanche, après la
messe,
il m’invita chez lui à partir de 19 heures. Je fus ravi de me voir
invité par
le père curé, et je mis tout en œuvre pour être ponctuel. Je savais que
notre
entretien allait porter sur les activités paroissiales. Mais les choses
prirent
une autre tournure.
Nous
soupâmes
ensemble ce soir-là. Puis il engagea la
conversation en ces termes: "Parmi
tous les jeunes de ton âge servant à la paroisse, je t'aime beaucoup.
C'est la
raison pour laquelle je t'ai appelé pour te parler de choses
importantes, en
vue d'orienter ta vie. Mais je me suis aperçu que ta vie était en
danger, et
c'est ce qui m'a poussé à t'appeler pour te prévenir. Ton grand frère a
été tué
par neuf personnes de ta famille, tous sorciers, et à présent ils
s'acharnent
contre toi. Je veux en conséquence t'en préserver." Il me
cita leurs
noms. Je fus convaincu de ses paroles, car certaines de ces neuf
personnes
vivaient dans d'autres régions du pays, et le curé ne les connaissait
pas. Je
dévisageai avec avidité la figure basanée du curé. Mon but était enfin
atteint!
J'étais heureux de découvrir ce que je cherchais, car je connaissais à
présent
les meurtriers de mon frère! Mais un nouveau problème se posait:
J'étais en
danger de mort. Comment me protéger? Telle fut la question que je posai
au
curé.
Après
réflexion,
il me répondit que la chose n'était pas
grave, qu'il avait tous les moyens nécessaires pour me sauver, mais que
c'était
une question de discrétion. Je lui jurai fidélité et discrétion. Séance
tenante, il me remit un petit carton de 10 cm sur 6 cm, dont le recto
représentait un jeune garçon richement vêtu. Sous cette image figurait
l'inscription: Prière
à l'enfant
jésus de prague. Au
verso était
imprimée une prière, en trois séquences. Je devais la réciter chaque
matin à
mon lever, et chaque soir à mon coucher, en formulant l'intention
d'être
protégé. Cela devait me garantir une sécurité tant spirituelle que
physique.
J'accordai une considération toute particulière au curé. Je voyais en
lui un
homme qui parlait avec Dieu. J'avais douze ans à l'époque où je fus
introduit
dans tous ces mystères, et j'étais élève de 6e
année primaire.
Quelques
jours
plus tard, le curé m'indiqua que je
pouvais utiliser cette prière pour mes études. À cet effet, je devais
inscrire
les noms de tous les élèves de ma classe sur une liste et attribuer à
chacun la
note de mon choix. En récitant la prière sur la liste ainsi établie, je
fixais
le classement des élèves. Lors de la proclamation des résultats,
c'était comme
si le maître lisait le papier que j'avais rédigé à l'avance. C'est
ainsi que
j'obtins toujours les places de mon choix.
J'invite
donc les parents chrétiens à beaucoup prier pour leurs enfants qui vont
à
l'école. Peut-être sont-ils intelligents, mais ne parviennent pas à
obtenir de
bonnes notes. Au lieu de vous en prendre à eux, priez plutôt pour eux,
car vous
ne savez pas à quelle puissance diabolique ils peuvent être soumis.
Je me réjouissais
de cette merveilleuse découverte, que le curé appelait: La seule
véritable
forme de la magie. Lorsqu’il prononça le mot Magie, je désirai en
savoir plus,
car je croyais que c'était Dieu qui agissait ainsi en notre faveur. Il
me dit
simplement de le laisser faire, pour que je découvre le secret de la
vie
facile. Voici dans quels liens je me trouvai empêtré.
Je
croyais que
c'était Dieu qui donnait la seule
véritable forme de la magie, que c'était Lui qui révélait les secrets,
qui
donnait la réussite dans toutes les entreprises humaines gratuitement,
parce
qu'Il aimait les fils des hommes. Je fus irrésistiblement entraîné à la
mort
sans même m'en rendre compte. Je voyais toute ma vie en rose, soutenue
par
Dieu, sans condition, ni frais, ni sacrifice... Mais c'était le voleur
qui
m'entraînait peu à peu hors de la bergerie. Il
avait pour émissaire
ce curé, qui affichait toutes les apparences de la piété.
Le voleur s'est saisi de moi à l'occasion de la révélation des noms des
sorciers de ma famille. Ce fait m'avait convaincu que la vérité se
trouvait en
ce curé, cet homme
de
Dieu, comme tout le monde le croyait.
... La destruction
intervient lorsque l'on signe un pacte
avec le diable. Celui-ci imprime alors sa marque sur l'esprit de
l'homme et
prend le contrôle complet de sa nature. C'est à ce moment que l'on est
voué à
la destruction en Enfer, en toute conscience.
Mon
maître
connaissait mon souci, celui d'en savoir
toujours plus. Il me dit donc un jour que nous devions passer du degré
élémentaire au degré moyen. Ce jour-là, il me remit un gros livre
intitulé
"Traité méthodique de la Magie Pratique". Ce fut une autre ouverture
dans le monde occulte! Ce livre avait beaucoup de formules et de
prières pour
régler toutes sortes de problèmes de la vie, hypnotiser les gens,
troubler la
vision normale des choses chez l'homme, et faire certains petits
miracles tels
que, transformer le sable en sucre, les
feuilles de papier en billets de banque, les morceaux de feuilles
d'arbre en
lames de rasoir, fabriquer des œufs et différentes autres choses.
Je
fournissais de
temps à autre des rasoirs à mon père,
qui ne manquait pas d'être surpris en voyant des lames de rasoir toutes
vertes,
de la couleur des feuilles d'arbre utilisées. Toujours dans ce domaine,
j'appris à invoquer divers types d'esprits qui habitaient sur les
astres et les
planètes.
2-
Comment je
fabriquais des billets de banque
Je
me contentais
de tout mettre en pratique pour prouver
réellement que j'étais devenu un homme au-dessus de tous les autres.
J'étais à
cause de cela d'un orgueil malin très difficile à déceler. Je
fabriquais des
billets de banque à partir d'un papier duplicateur, que je découpais à
la
grandeur des billets voulus. Je couvrais ensuite le paquet d'un
mouchoir blanc,
allumais deux bougies rouges, et récitais une certaine prière. Au bout
de cinq
minutes, j'obtenais les billets de banque. Mais j'étais tenu de les
dépenser
avant le coucher du soleil, quel que soit le montant fabriqué au risque
de
tomber malade ou de devenir fou.
3-
Comment je
"faisais ma vie"
Puisque
j'étais
maintenant ouvert sur le monde, je devais
"faire
ma vie".
Pour moi, "faire
ma vie"
signifiait me lancer dans la débauche. J'utilisais d'autres prières
pour
séduire les filles. Après quelques opérations magiques, il me suffisait
d'écrire une lettre à une fille de mon choix, quelles qu'aient été ses
réticences antérieures, pour qu'elle cède à mes demandes. Car ma lettre
était
écrite après une invocation occulte. Par moment, j'invoquais aussi l'un
des
esprits de la lune, pour captiver l'esprit d'une fille. Au bout d'un
certain
temps, sans même que je m'occupe d'elle, c'était la jeune fille qui se
mettait
à ma recherche. Car elle était manipulée par les esprits que j'avais
invoqués
sur elle.
4-
Comment je
calmais les problèmes
Lorsque
j’étais
confronté à un problème grave, je
récitais à minuit une autre prière, pour calmer les choses. Je voyais
alors le
problème diminuer, jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement. Si
c'était un
problème devant les tribunaux, je procédais de la même manière et dès
le
lendemain, tous les juges, l'assistance et même les adversaires
changeaient
d'opinion en ma faveur.
5-
Comment je
provoquais des divisions et des divorces
Pour
provoquer
des divisions et des divorces, nous
utilisions les esprits vivant sur la planète Jupiter. Lorsqu’ils étaient envoyés dans un
foyer, ils provoquaient de la mésentente, et poussaient l'un des
conjoints à
s'entêter à outrance, jusqu’au divorce. De même, des amis intimes
étaient
poussés à se chamailler pour un rien et à se séparer.
6-
Comment j'étais
secouru dans les combats
Pour
avoir de la
force, j'invoquais des esprits vivant
sur le Soleil. Au moment opportun, je pouvais envoyer 10.000 esprits de
ce type
pour combattre à ma place. Il me suffisait d'assister, les bras
croisés, au
spectacle. Mais, pour les spectateurs, c'était moi qui combattais. Ce
même
phénomène est utilisé par certains pour des matchs de boxe, de catch,
de
karaté, etc.
7-
L'oraison de
saint Charlemagne
Il
est frappant
de voir dans ce titre la mention "saint".
Nul n'ignore
qui était Charlemagne.
C'était un empereur, un homme de guerre, qui n'a servi Dieu en rien
mais qui,
aujourd'hui, est appelé "saint".
Tous
ceux que le monde appelle "saints" ne sont en réalité que des démons!
D'après
la tradition,
cette prière, gravée sur une pierre, aurait été trouvée par cet
empereur dans
la tombe de Jésus. C'est elle qui lui aurait donné la victoire sur tous
ses
adversaires. Nous utilisions cette prière pour lutter contre toutes les
"influences
diaboliques",
contre les fétiches, et elle nous rendait invulnérables. …
Pour
savoir si un
malade allait mourir ou s'il se
rétablirait, nous récitions la prière en tenant deux bouquets de
fleurs. Puis,
nous nous approchions de lui. S’il riait, c'était le signe qu'il allait
mourir.
S'il pleurait, cela signifiait qu'il se rétablirait. Une copie de cette
prière
était affichée dans le salon de la maison de mon père, pour protéger
toute la
maison et ses habitants contre tout sortilège. Il y a un événement qui
est
resté dans la mémoire de toute la famille. Un jour, un oncle paternel
fit
descendre la foudre sur notre maison, mais il n'y eut aucune victime.
Nous
attribuâmes notre survie à la protection venant de cette prière. Il
faut savoir
que dans notre ethnie certaines personnes sont capables de faire tomber
une
foudre artificielle, pour tuer des personnes ou détruire leurs biens.
Au
début de
l'année 1972, j'avais un ami avec qui je
partageais mes peines et mes joies, sauf le secret de mes pouvoirs
occultes. Un
jour, les esprits me dirent que cet ami était déjà ensorcelé, et que sa
mort
était arrêtée. Comme je l'aimais beaucoup, j'eus compassion de lui et
je leur
demandai s'il y avait un moyen de le sauver. Tout était possible
d'après eux,
mais il fallait pour cela lui faire vivre la scène de sa mort, avant
qu'il soit
sauvé. Il me fut demandé de sortir avec lui un samedi soir, pour
rentrer un peu
tardivement à la maison. Ce jour-là, sur le chemin du retour, nous
devions
traverser un petit vallon avant d'arriver chez nous. Alors que nous
étions
encore de l'autre côté de la colline, nous vîmes au loin des gens qui
entouraient un cadavre et pleuraient.
Nous
nous
approchâmes, et vîmes que cet attroupement se
situait dans le vallon, et non au village. Soudain, nous constatâmes
que ce
corps immobile était celui de mon ami, qui, pourtant, était vivant à
mes côtés.
Ayant vu cela, il fut saisi d'une grande frayeur et m'embrassa sous
l'effet de
l'émotion. Au même moment, nous vîmes, sur un arbre proche, un homme
entièrement nu qui grimpait sur l'arbre avec son postérieur. Nous
reconnûmes en
lui le chef coutumier de notre village. Il vit que nous l'avions
reconnu, et il
ne voulut pas nous laisser aller. Il chercha à nous tuer par un démon
qui nous
attendait non loin de là. Étant en parfaite communication avec mes
esprits,
j'ai été du coup alerté du danger que nous courrions. Je leur ai
demandé une
protection immédiate. Nous avons alors vu un nain portant un très gros
paquet
sur la tête. Nous l'avons évité de justesse, car c'est lui qui était
chargé
d'une mission contre nous. Son paquet contenait les esprits de toutes
les
personnes qui avaient été tuées par les sorciers du village, et il
était leur
chef suprême.
Mon
ami eut très
peur de toutes ces choses, et il ne lui fut pas possible d'aller passer
la nuit
ailleurs. Je l'emmenai dans ma case. Je passai toute la nuit à parler
avec les
esprits pour connaître l'étape finale de sa délivrance. Pour cela, je
devais
faire appel à un cousin maternel pour lui demander de restituer la
chair de mon
ami, car c'est lui qui cuisinait la chair des victimes de la
sorcellerie. Le
lendemain matin était un dimanche. Avant d’aller à la messe de 9
heures, je fis
appeler ce cousin pour m’entretenir avec lui, mais il refusa
énergiquement de
reconnaître la vérité. Les esprits me dirent de le laisser partir, et
de le
rappeler à 18 heures, pour lui donner l'ordre de s'exécuter. En effet, à
partir de 18 heures, tous les sorciers sont en parfait contact avec
leur monde
spirituel.
Après
cet
entretien avec les démons, j’allai à l'église
servir la messe. Le soir, à 18 heures, je convoquai encore mon cousin
avec une
autre détermination. Je repris l'entretien du matin, mais il niait
toujours.
Pour ne pas perdre plus de temps, j'ordonnai à son esprit de
sorcellerie d'aller
chercher la marmite où était préparée la chair de mon ami. Il partit
pendant
que mon cousin faisait semblant de dormir. Cet esprit dut voler la
marmite, car
il n'avait pas été autorisé à faire disparaître cette préparation.
L'assemblée
des sorciers se tenait à côté d'une carrière. Lorsque l'esprit revint
avec la
marmite, il fit tomber des gouttes de sauce tout le long de la route
qui menait
à la carrière. Lorsque le cousin fit semblant de sortir de son sommeil,
nous
vîmes devant nous une marmite pleine de viande. J'appelai les esprits, qui
vinrent remettre la chair, quoique déjà préparée, à son propriétaire,
c'est-à-dire mon ami. Puis ils emportèrent la marmite.
Quelques
minutes
plus tard, ils revinrent me dire que de
la sauce était tombée sur la route, et que toute personne qui la
piétinerait
devait mourir. Me sentant responsable de la mort de tous ceux qui
iraient à la
carrière, je demandai s'il y avait un moyen d'intervenir. Ils me
promirent de
l’enlever de la route à 21 heures. À cette heure, il y eut une forte
pluie.
Pendant ce temps, les esprits travaillèrent à enlever cette sauce. Mais
ils
ôtèrent aussi toute la terre environnante qui, selon eux, était déjà
empoisonnée. Leur travail causa de très profonds ravins, au point où la
route
est restée impraticable jusqu'à ce jour. Ceci explique les problèmes
que nous
avons chaque jour sur nos routes. On répare, mais deux semaines plus
tard il y
a encore des trous. Ce sont des magiciens et des sorciers qui en sont
la cause.
Au
début de
l'année 1973, commencèrent les événements les
plus profonds et les plus sérieux qui marquèrent ma vie de magicien, et
me
conduisirent à découvrir le monde mystérieux de l'au-delà. Un dimanche
après la
messe, le curé de la paroisse, mon maître dans l'initiation, m’invita
chez lui à
19 heures. Fidèle au rendez-vous, je m’y rendis à l'heure. Il
m’accueillit et
m'offrit à manger. Puis il me dit: "J’ai promis te montrer de plus
grandes
choses, et d'assurer ta vie. As-tu du courage?" Je répondis par
l’affirmative. Puis il me demanda si je pouvais l'accompagner quelque
part.
Ma
réponse fut
encore affirmative. À ces mots, il me dit
que nous allions faire une visite au cimetière.
Il m’ordonna de ne regarder ni d'un côté ni de l'autre, ni derrière
moi, à
l'aller comme au retour. Je devais marcher devant lui jusqu'à l'entrée
du
cimetière où il devait me précéder pour y pénétrer. Nous nous revêtîmes
de
soutanes blanches. Quelques instants plus tard, il me tendit un flacon
de
parfum et nous en répandîmes sur notre corps. Aussitôt après, il me
remit une
sonnette et en prit une autre pour lui. Nous devions les faire retentir
tout au
long du chemin. Ce sont ces sonnettes qui sont utilisées pendant la
messe
catholique.
Avant
de sortir
de sa maison, il prit le temps de réciter
une prière, et nous partîmes. Je craignais d'être vu me rendant au
cimetière
avec le curé, car la rue qui y menait était très fréquentée, même aux
heures
tardives de la nuit. Mais, à ma grande surprise, nous ne rencontrâmes
personne.
À l'entrée du cimetière, je m'arrêtai et il passa devant. Je devais
aller
derrière lui, avec ordre de sonner à chaque pas. Nous nous dirigeâmes
jusqu'en
plein milieu du cimetière où il me demanda de m'agenouiller avec lui.
Il récita
des prières, en invoquant la première personne enterrée là. Je
l'écoutais
courageusement. Quelques instants après, quelqu'un vint lui répondre,
demandant
pourquoi il l'avait appelé. Le curé répondit qu'il voulait contacter le
"monde
invisible",
car il était
accompagné d'un visiteur, en l'occurrence moi. L'esprit lui donna son
accord.
Il changea alors d'invocation et appela le "patron bombard". Un fort
tremblement de terre se produisit, et un vent très fort souffla. Devant
ces
événements inhabituels, je pris peur. S'en étant aperçu, il me rassura.
Soudain,
une voix
tonitruante, grave et autoritaire se
fit entendre, mais il m'était difficile de la localiser. Elle s'adressa
au curé
et dit: "Pourquoi
me déranges-tu?" Il répondit qu'il était
venu lui
présenter le "petit"
dont il lui avait parlé. Je n’y comprenais
rien. Puis, bombard
s'adressa à moi en m'appelant par mon nom. Or
ce nom ne lui
avait pas été donné depuis que nous
étions là. La voix me dit: "Bakajika,
qu'est-ce que tu es
venu faire ici?" Ignorant même le but de ma présence, je bredouillai
que
j'étais venu accompagner le curé. Il me dit d'attendre, qu'il allait me
dire ce
que je devrais faire. Puis je les entendis converser dans une langue
que je ne
comprenais pas. Cette conversation terminée, bombard me dit: "Bakajika,
nous constatons que tu as beaucoup de doutes. Pour te prouver que c’est
sérieux
ici, demande-moi ce que tu veux, et je le réaliserai tout de suite."
Or
mon ardent
désir était de venger la mort de mon
grand-frère. Je lui dis alors: "C'est ici qu'est enterré mon grand
frère.
Je veux le voir et lui parler." Il
me fit attendre une minute, puis je vis
de mes propres yeux mon grand-frère, mort depuis quatre ans.
Il me dit:
"Pourquoi me cherches-tu?" Je lui répondis que je voulais en savoir
plus sur les circonstances de sa mort. Il répondit: "Tu es déjà un
homme
important, puisque tu es parvenu jusqu'ici. Ce n'est pas à moi de te
répondre,
car tu en sauras davantage." Sur ces mots, il disparut... Puis bombard
me
dit à nouveau: "Tu vas m'acheter 30 flacons de parfum Aoussarabia, et
tu
me les amèneras. Ensuite, tu ne devras plus avoir recours à la magie
pratique,
car, maintenant, de bonnes choses ont commencé pour toi." Il me promit
de
me révéler des secrets que je ne connaissais pas.
Avant
de quitter
le cimetière, le curé me demanda de
ramasser du sable sur une tombe quelconque. De retour à la maison, il
entra le
premier, à reculons. Je le suivis aussi à reculons. Il me demanda de
jeter le
sable à terre, de manière à barrer l'entrée de la maison. À
l'intérieur, je lui
demandai pourquoi nous n'avions rencontré personne en allant au
cimetière. Il
me répondit qu'il avait écarté tous les passants par la prière dite
juste avant
notre départ. Je lui demandai ensuite à quoi servait le sable prélevé
sur une
tombe. Il me dit que cela était une barrière, pour empêcher les esprits
du
cimetière de nous atteindre. J'étais très curieux de savoir à qui
j'allais
remettre le parfum, et comment je devais procéder, car je n'avais vu
personne,
mais j'avais seulement entendu la voix. Le curé m'assura que je devais
remettre
moi-même ce parfum dans la main de celui qui m'avait parlé.
9-
De nouvelles
faveurs occultes
Je
courus
demander à mon père la somme qui couvrirait
l'achat du parfum. Conscient de mon assiduité à l'école, il n'hésita
pas à me
la donner. Deux jours après, j'étais chez le curé avec mon paquet de
parfum.
Nous nous préparâmes pour aller au cimetière, comme la première fois. À
20
heures, nous y étions. Il pria et fit ses invocations, puis le même
tremblement
de terre se produisit. Notre interlocuteur invisible vint nous demander
le
motif de notre présence. Le curé dit que j’étais là avec le parfum
demandé. Il
me demanda d'avancer et de déposer le paquet à terre. Ceci fait, je vis
le
paquet disparaître sous mes yeux. M'ayant félicité pour cet effort,
bombard me
promit de me fixer un endroit, dans ma chambre, qui serait une sorte de
boîte
aux lettres, où je recevrais les correspondances qui m'étaient
destinées. Il
promit de m'envoyer un carnet de prières que je devais étudier par cœur
pendant
trois mois, ainsi qu'une chaînette magique et de la poudre magique.
10-
Une lettre du
monde invisible
Deux
jours plus
tard, je trouvai au pied de mon lit une
lettre écrite par bombard, qui me communiquait le numéro de ma boîte
postale et
mon numéro d'appel téléphonique de direction générale en Inde. Je
devais
renvoyer cette lettre dans le monde invisible après en avoir pris
connaissance,
car quiconque la lirait devait mourir.
11-
Comment je
communiquais avec le monde invisible
Les
communications téléphoniques étaient assurées au
moyen d'un appareil ressemblant à un talkie-walkie, mais aussi petit
qu'une boîte
d'allumettes, ou encore à
l'aide d'une chaînette magique, qui
portait une croix. Quand on mettait le bout de la
croix dans la bouche,
on entrait en contact avec le monde invisible. Cette même chaînette
pouvait
tuer des gens, si on les frappait avec. Deux jours plus tard, les gens
ainsi
frappés mouraient après une petite fièvre.
12-
Je reçois le
carnet de prières
Une
semaine plus
tard, à minuit, alors que je dormais,
j'entendis comme dans un rêve quelque chose tomber au pied de mon lit.
Je
sursautai, et me rendis compte que c’était le carnet de prières promis.
Cet
endroit était donc bien celui de ma boîte postale magique. La
couverture du
carnet portait des dessins très significatifs. Mon nom était imprimé en
haut de
la couverture. Au-dessous était représenté un cercueil fermé, dans
lequel était
allongé un cadavre. Le cercueil était surmonté d'une croix, au sommet
de
laquelle était perché un oiseau. Sous le cercueil, horizontalement,
étaient
alignées 14 petites croix. Le cercueil et le cadavre signifiaient que
toutes
mes activités seraient centralisées à partir du cimetière. L'oiseau
perché sur
la croix indiquait que c'était du cimetière que nous devions nous
envoler pour
le monde invisible. Le carnet contenait une série de 16 prières dont
j'allais
avoir besoin pour toutes mes activités: "Aller
au cimetière, invoquer le monde invisible, parler avec les morts,
réussir en
amour, faire des miracles, produire de l'argent, etc."
Je
devais
mémoriser ces prières dans les trois mois
suivants. Le lendemain matin à 6h30, je me présentai chez le curé pour
lui
faire le rapport. Au cours de notre conversation, il me dit que chaque
fois que
je lisais une phrase de ces prières, les habitants du monde invisible
étaient
alertés. Je lui dis que, dans ce cas, j'allais les tourmenter sans
cesse. Il
m'assura que le monde invisible ne m'en tiendrait pas rigueur, car on
savait
que j'étais en train d'apprendre. Trois mois s'écoulèrent à ma plus
grande
satisfaction, car j'avais bien mémorisé et maîtrisé toutes ces prières.
Le jour
vint où je devais confirmer toutes mes connaissances au cimetière. Je
dis à mon
initiateur que j'étais prêt. Il décida donc que nous irions au
cimetière afin
de prouver à bombard que j'avais bien appris mes prières. Pendant notre
préparation, le curé me dit que, c'était moi qui allais prononcer les
invocations.
13-
Ma nouvelle
visite au cimetière
Arrivé
au
cimetière, le curé me passa la parole. Je
prononçai douze fois l'invocation, mais sans résultat. A la 13e
fois, j'entendis le tremblement de terre et le vent très fort qui
soufflait.
Puis notre interlocuteur finit par me répondre: "Bakajika,
pourquoi me déranges-tu?"
Je lui répondis que j’étais là pour lui montrer que j'avais bien
maîtrisé les
prières. Il me demanda alors de les lui réciter, de la dernière à la
première.
Lorsque j'eus terminé, il me félicita et m'interdit formellement de
montrer le
carnet à quiconque n'était pas des nôtres. Car toute personne qui
regardait
juste le carnet devait mourir. Il m'autorisa à les invoquer ou à
visiter le
cimetière à mon gré, et à demander tout ce que je voulais, comme
l'indiquaient
les prières. Il me donna ensuite l'appareil de la grandeur d'une boîte
d'allumettes, pour entrer en communication directe avec eux, n'importe
quand.
Cet appareil m'est parvenu dans la main sans que je sache comment. Puis
il
ajouta: "Avant que je te donne l'autorisation d'utiliser les prières,
tu
dois passer par le baptême." J'ai donc laissé le curé à l'endroit où
nous
étions agenouillés, et je suis allé plus loin dans le cimetière. J'ai
aperçu à
cet endroit une ancienne bouteille de whisky Johnny Walker remplie
d'eau.
Bombard m'ordonna de me laver le corps entier avec cette eau. Je le fis
et je
remarquai que cette eau ne diminuait pas dans la bouteille.
14-
J'exerce de
nouveaux pouvoirs
Ce
jour-là, je
rentrai fou de joie, devant la perspective
de voir mon avenir largement ouvert. Ce même jour, dans ma chambre, je
demandai
de l'argent, car c'était mon tout premier désir. J'utilisai donc l'une
des
prières pour demander 5.000 zaïres. Cette somme me parvint par ma
"boîte
postale" aux environs de minuit. J'étais au lit lorsque le bruit du
paquet
tombant dans ma chambre me fit sursauter. Je regardai dans le paquet,
il
contenait quelques liasses de billets. Je m'empressai de vérifier le
contenu.
Il y avait bien 5.000 zaïres, ce qui, à l'époque, représentait une
fortune. Le monde
s'ouvrait devant moi! Cet
argent fut dissipé dans la boisson et à courtiser les filles, etc.
Lorsqu'il
fut dépensé, je demandai une autre somme d'argent, qui me fut donnée
sur le
champ. Je me suis taillé grâce à cela une place privilégiée parmi mes
camarades
de classe et mes amis. Il me suffisait de faire une petite prière pour
remplir mes
poches de billets de banque. Ma richesse s'accrut à tel point qu'à
l'âge de 16
ans, j’achetai ma première voiture de marque Ford. J'étais
en
contact permanent avec le monde invisible,
soit à partir du cimetière, soit par les prières d'invocation, soit par
le
téléphone que je possédais. Mes activités allaient en s'intensifiant,
et tout
mon entourage était dans l'étonnement.
Jusque-là,
aucun
danger spécial ne s'était manifesté. Le
curé me prodiguait des conseils encourageants et ne me disait rien de
plus,
sinon de rester très discret. J'étais devenu un familier du cimetière,
et je
pouvais à présent m'y rendre seul, sans plus rien craindre. J'invoquais
n'importe qui parmi tous ceux qui y étaient enterrés, pour m'entretenir
avec
eux sur les sujets de mon choix. J'ignorais même que j'avais déjà
acquis une
grande puissance, qui me rendait invulnérable aux féticheurs et à la
sorcellerie.
Cette
position
privilégiée avait suscité la haine dans la
famille. Les auteurs de la mort de mon grand frère me regardaient d'un
mauvais
œil. Ils cherchaient à m'atteindre, mais en vain. Ils complotèrent avec
un
grand féticheur de Kananga, connu pour son pouvoir de lancer une foudre
surnaturelle, dans le but de tenter d'anéantir ma puissance.
Il
m'appela, et
je répondis à son appel. Quand j'entrai
dans sa maison, il me montra une casserole en argile, dans laquelle il
avait
préparé sa mixture. Il me dit qu'il m'aimait, et voulait m'accorder une
protection contre toute puissance occulte. Il m'invita à monter sur la
casserole qui avait en principe le pouvoir de me transporter et de me
faire
circuler, tout en me dépouillant de ma puissance.
Lorsque
je me mis
debout sur la casserole, elle se cassa.
Il se mit violemment en colère et me chassa. Il s'appelait Lukinu, ce
qui
signifie la haine dans notre langue. Plusieurs sorciers et féticheurs
m'invitèrent à tour de rôle, mais pour voir leur puissance détruite.
Avant de
quitter la maison paternelle, nous dûmes subir, une attaque de foudre
lancée
par Lukinu pour nous tuer. Cette tentative échoua, à cause de ma
présence dans
la maison ce soir-là.
En
1976, le curé
m'informa de l'expiration de son mandat
au Zaïre. Il me dit qu'il ne voulait pas m'abandonner en cours de
route, selon
sa propre expression. Nous devions donc faire à présent un pas de
géant, pour
atteindre le but final. Je croyais pourtant être parvenu au sommet de
mes
pouvoirs, et je fus
surpris de savoir qu'il me fallait encore apprendre quelque chose.
Je pris rendez-vous avec lui pour me rendre au cimetière à minuit, en
sa
compagnie.
En
sortant de
chez lui, à minuit, le curé prit avec lui
un petit tapis rectangulaire. Arrivé au cimetière, il invoqua le
premier mort
enterré là, et l’invita à faire son travail, car nous allions voyager.
Après
une nouvelle invocation, il me fit signe de me mettre avec lui sur le
tapis.
Aussitôt, nous nous dédoublâmes. Nos corps restèrent au cimetière, sous
la
garde du premier mort enterré, et nous nous rendîmes en esprit dans le
monde
invisible. Nous nous retrouvâmes dans un monde très beau que je n'avais
jamais
vu, dans une très belle ville. Nous parcourûmes de larges rues bien
tracées et
embellies. Il y avait de grands immeubles soigneusement décorés. Nous
empruntâmes
la rue du cimetière et, au n°102, ce fut le siège de la direction
générale de
la Magie et nous fûmes reçus avec faste.
18-
Je vois mes
interlocuteurs
Au
seuil de
l'immeuble, je fus surpris de voir un grand
portrait de ma photo affichée sur le mur de la salle d'attente.
Désirant en
savoir plus, le curé me dit que cette photo avait été prise lors de
notre
première visite au cimetière. Puis, nous fûmes introduits dans un
bureau où se
tenaient ceux qui nous avaient parlé au cimetière. Il y avait là trois
personnages
s'appelant respectivement: Patron
bombard, (en charge de l'administration et
des relations
extérieures), patron madrac
(guerrier et juge, que l'on invoquait dans les situations fâcheuses, et
qui
avait le pouvoir d'indisposer, de rendre malade, de paralyser ou de
tuer, selon
les cas), et mademoiselle
marie-jeanne brignet
(femme indienne en charge des finances). Je fis leur connaissance,
ainsi que
celle du premier enterré du cimetière où je faisais mes visites. C'est
lui qui
faisait fonction d'agent de douane, en quelque sorte, pour nous
faciliter
l'accès au monde invisible.
19-
Ceux qui
fréquentent le monde invisible
Après
avoir fait
leur connaissance, je fus présenté à
d'autres personnages terrestres ayant des relations avec le monde
invisible, surtout
ceux du Zaïre. Invité dans la grande salle, je retrouvai beaucoup de
personnages historiques étudiés à l'école: Des savants, des inventeurs,
des
grands hommes d'affaires, des hommes politiques et, enfin, des membres
du
clergé catholique, cardinaux, prêtres, etc. La séance de ce jour visait
à me
présenter officiellement au monde invisible. Je vis le pape Paul VI
faire son
entrée. C'est lui qui dirigeait les cérémonies. Il va sans dire qu’il
était le
représentant de tous les vivants qui fréquentaient le monde invisible,
et
détenait le pouvoir suprême. Il était encore vivant à l'époque. Il fit
un long
discours, à la suite duquel je fus baptisé maître du 3è
degré, 16è
puissance. La cérémonie s'acheva par un "vin d'honneur" qui était du
sang humain.
20-
Certains
aspects de ce monde occulte
Il
n'y avait ni
jour ni nuit dans ce monde, mais une
atmosphère ambiante. Après cette prise de contact, le curé, sur
autorisation de
bombard, m'emmena visiter ce monde en compagnie d'un autre personnage.
Je fis
un tour d'horizon, me faufilant par ci par là, au milieu de tous ces
immeubles
et édifices somptueux. Nous nous arrêtâmes devant une haute clôture,
hermétiquement fermée. Quelqu'un vint nous ouvrir, et nous demanda de
rester
sur le seuil. À
l'intérieur, des gens portaient de lourds fardeaux, certains étaient
suspendus par un pied, la tête en bas, d'autres étaient en train d'être
torturés, etc. Curieux, je demandai de quoi il s'agissait. On me
répondit que
c'étaient des gens qui s'étaient suicidés sur terre, et qui devaient
subir le
châtiment, car ils n'avaient aucun droit de mettre fin à leur vie.
Plus
loin, ce
personnage attira mon regard sur un lieu
présentant la forme d'un puits perdu, tellement grand et profond que je
ne pus
en déterminer ni l'étendue ni les dimensions. Il
me dit qu'il
s'agissait de l'Enfer, mais il n'était
pas ouvert, car le temps n'était pas encore
accompli. Comme le
temps de retourner sur terre approchait, nous revînmes chez bombard
pour lui
dire au revoir. Il me demanda si j'avais faim. J'étais rassasié par la
découverte de ce nouveau monde. Il me donna un biscuit, petit et rond,
que je
savourai. Une fois consommé, ce biscuit apaise l'appétit pendant trois
jours.
Toutes
les
formalités étant accomplies, nous regagnâmes
la terre. Je fus surpris de constater qu'il était minuit lorsque nous
arrivâmes
au cimetière. Dans ce monde invisible, il n'y a pas d'heures comme sur
la
terre. Il me semblait que j'avais passé environ 30 minutes dans ce
monde. Or,
en réalité, nous y étions restés trois jours. Pendant notre absence, des
esprits (démons) s'étaient revêtus de nos corps et avaient vaqué à
toutes nos
activités habituelles sur terre.
Nous nous retrouvions dans le
monde invisible à l'occasion
de toutes les fêtes catholiques tout au long de l'année, et en réunions
extraordinaires, sur convocation du monde invisible.
Nous
devions
respecter certains interdits, entre autres: Ne
pas se laver nu; ne pas se rendre au
cimetière lors d’un enterrement; ne pas serrer la main à quelqu'un le
matin,
etc. Je devais chaque mois sacrifier des coqs et des pigeons
blancs... À
l'aide de mon tapis magique, je pouvais voyager sur toute la terre sans
aucune
formalité administrative, et j'ai pu ainsi faire le tour du monde.
Mes
parents ne
comprenaient pas les activités que je
menais. Un jour, mon père m'accusa de voleur, mais je lui affirmai que
ce
n'était pas le cas. Je lui promis une voiture dans les jours à venir. A
ces
mots, il me prit pour un aventurier, et ne crut pas à ce que je lui
disais.
Bombard m'ordonna de m'acheter une parcelle de terrain et de quitter le
toit
paternel. Le site choisi était le quartier de l'hôpital de Kananga, non
loin du
cimetière de la ville, du côté où était jadis le cimetière des
prématurés. Cet
endroit était idéal pour me permettre d'entrer facilement en contact
avec le
monde invisible ou de faire mes visites au cimetière sans empêchement.
Cette
parcelle se situait au n°35 de la rue N'SELE. Dans le même temps, je
remis une
somme d'argent à mon petit frère pour qu'il achète aussi une parcelle.
Ceci fut
réalisé au quartier Kamay à Kananga.
22-
Les attaques
des sorciers continuent
Comme
nous
vivions dans une société traditionnelle, les
attaques des sorciers continuaient. Ils firent tout pour me
déstabiliser. Ils cherchèrent
même à m'ôter la vie, mais en vain. J’occupais une position très élevée
par
rapport à eux. Ne pouvant rien contre moi, ils m’accusèrent dans le
monde
invisible. Je ne fus pas informé de leur manège. Mais, un jour, je
reçus un
message m'invitant à me rendre dans le monde invisible à minuit.
J'allai vite
prévenir le curé qui décida de m'accompagner. Il était minuit quand
nous
regagnâmes le monde invisible. Là, on me demanda d'attendre mes
accusateurs
pour comparaître devant le juge madrac. Je fus surpris, mais le curé,
mon
fidèle compagnon, me rassura. Un moment plus tard, je vis arriver une
file de
neuf personnes, tous membres de ma famille, que je connaissais
parfaitement
bien. Ils s'assirent non loin de nous.
Le
juge nous
demanda de passer à la barre. La première
question était de savoir si nous nous connaissions. La procédure était
la même
que sur terre. Puis, on leur demanda de quoi ils m’accusaient. Ils
répondirent
qu’ils craignaient que je leur fasse du tort à la longue, vu la
position que
j’occupais par rapport à eux. Ils avaient donc voulu prendre les
devants pour
m'éliminer. L'audience se termina par leur condamnation. On remit à
chacun un
jeton sur lequel était inscrite une date correspondant à la date de la
mort de
son détenteur. Ils rentrèrent sur terre tout confondus. De retour sur
terre, je
remarquai un changement d'attitude sur leur visage. Pour en savoir
plus, je
tentai de visiter l'un d’eux, qui était un oncle paternel. Il me
repoussa comme
un chien.
Son
entourage ne
le comprit pas, car, naguère, nous
étions en bons termes. Ceci se répétait partout où j’allais voir ces
fameux
sorciers. Nous savions très bien de quoi il s'agissait, tandis que les
voisins
se demandaient ce qui se passait. La réaction des sorciers fut
terrible. Ils
envoyèrent des serpents magiques, ou des chiens pour me mordre, mais
ils
échouèrent lamentablement. Un jour, à 13 heures, je me reposais dans ma
chambre. Je vivais encore chez mes parents. J'entendis un bruit
singulier
contre le mur de la cloison. Juste le temps de me lever du lit,
j'aperçus un
serpent noir de 3 mètres de long (il fut mesuré après avoir été tué),
et d'environ
8 cm de diamètre, prêt à me mordre. Je voulus fuir, mais il se
précipita pour
me barrer le chemin. J'invoquai le monde invisible pour distraire le
serpent.
Puis, je sortis prévenir mon petit frère pour qu'il le tue.
À
son approche,
le serpent se mit aux aguets, juste à
l'entrée de la maison, pour attaquer quiconque oserait entrer. Mon
petit frère
tenta d'abord de l'atteindre en lui jetant des cailloux, mais son
lance-pierre
se brisa. Entre temps, le serpent voulut fuir, mais je l'en empêchai
par mes incantations
incessantes. Soudain, l'un des paroissiens, nommé Buabua, est arrivé
comme s'il
avait été appelé, son lance-pierre à la main. Il réussit à tuer cette
bête.
Cette manœuvre se répéta plusieurs fois. C'était la contre-attaque des
sorciers, qui cherchaient soit à dérober ma chaînette, soit à
m'éliminer. Mais
ils échouèrent complètement. Après les serpents, ils ont tenté de
m'attaquer
avec un chien, mais cette tentative s'est encore soldée par un échec.
Ils sont
tous morts à ce jour.
23-
Le rôle des
chiens, des boas et des pigeons
Dans
les
parcelles des grands hommes d'affaires, il y a
un petit élevage de bassecour, où ne manque jamais un chien. Nous
devions aussi
en élever un qui ne s'achetait pas sur un marché terrestre mais dans le
monde
invisible. Une fois sur notre terrain, il aboyait contre les sorciers
et les
petits magiciens, et les empêchait d’y entrer. En l’absence du
propriétaire, il
enregistrait chaque jour toute visite, le nom du visiteur et l'objet de
la
visite. À son retour, il lui communiquait toutes ces informations par
tous les
gestes propres aux chiens qui accueillent leur maître. C'est à ce
moment que ce
chien faisait son rapport pour l'informer de tout ce qui s'était passé
pendant
son absence. Pour la circonstance, j'acquis aussi un chien dans le
monde
invisible.
Je pouvais
aussi
arriver dans la propriété de quelqu'un,
interroger soit un arbre, soit une poule, ou même son chien, pour
savoir tout
ce qui s'y passait. Le boa
et le
pigeon jouent un très grand rôle dans le
monde des affaires. Si nous avions besoin de millions, nous achetions
un
pigeon. Après avoir prononcé une prière à minuit, nous lâchions le
pigeon en
l'envoyant dans une banque déterminée, et il nous ramenait l'argent
dans les
cinq minutes. Le pigeon était préférable au boa pour sa rapidité. Mais
si l'on
avait besoin de milliards, on envoyait cette fois un boa qui, vers
trois heures
du matin, ramenait l'argent qu'il allait vomir dans une chambre
spéciale
appelée "sanctuaire". Quant au pigeon, il servait aussi de messager
entre les magiciens.
À
cette époque,
je me mariai sur l'ordre du monde
invisible. Dans ma maison il y avait une grande armoire contenant des
millions
de zaïres. Pour ne pas être tourmenté par ma femme, je lui consacrai un
tiroir
de l'armoire, où elle pouvait puiser autant d'argent qu'elle voulait,
sans même
demander mon avis. Même si elle avait tout vidé le soir, le lendemain
matin le
tiroir était toujours plein. 1Jean 2:15-16 nous dit: "N'aimez
point le
monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si
quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout
ce qui
est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux,
et
l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde."
Et pourtant, il y a même des enfants de Dieu qui sont tentés d'envier
des
pécheurs qui mènent une grande vie, se croyant punis par Dieu. Or il
nous
suffit de nous réjouir de ce que Dieu nous donne, car Il sait la mesure
utile
de ce qu'il nous faut chaque jour.
25-
Je reçois une
nouvelle voiture
Après
cela, on me
dit de passer au magasin de vente
d'automobiles à Kananga, jadis situé en face de la gare centrale,
appelé
Africautozaire. Je devais y prendre livraison de la voiture que j'avais
demandée au monde invisible quelque temps auparavant. Je fixai
rendez-vous à
mon neveu pour qu'il m'y accompagne. Le jour fixé, un mardi matin, je
rappelai
à mon père que c’était le moment de lui offrir la voiture promise. Il
n'accepta
pas mon offre, mon neveu non plus. Mais nous nous rendîmes quand même
sur les lieux.
À notre arrivée, mon neveu fut très surpris de l'accueil chaleureux qui
nous
fut réservé: "Patron, vous êtes déjà là! Votre voiture est prête,
voulez-vous un chauffeur?" Je leur dis que je conduirais moi-même. Or
je
n'avais jamais conduit de voiture de ma vie. J’ai pris le volant, et
j'ai
invoqué le monde invisible pour pouvoir conduire. Puis, j'invitai mon
neveu à
bord, et nous partîmes. Dans mon quartier, tout le monde savait que
c'était mon
père qui avait commandé cette voiture, car c’était un commerçant
renommé.
J'étais homme d'affaires et étudiant.
Comme
nous
manquions d'amour fraternel, nous faisions
souffrir même les moins nantis. Pour cela, nous passions dans une
bijouterie
copier certains de leurs modèles et nous passions la commande de ces
modèles
dans le monde invisible. Pendant la nuit, nous remplacions ces modèles
par les
nôtres. Le matin, ces bijoux provenant du monde invisible devenaient
soudain
beaucoup plus attrayants que les modèles du bijoutier. Toute personne qui achetait ces
bijoux et les emmenait chez elle s'attirait toutes sortes d'ennuis,
sans en
savoir l’origine. La nuit suivante, je me déplaçais en esprit pour
chercher où
étaient mes bijoux. Dans toutes les maisons où ils se trouvaient, ils
émettaient une lumière semblable à celle d'un gyrophare. Je pénétrais
ensuite
dans ces maisons, pour observer le mode de vie de ses occupants, et je
leur
jetais un mauvais sort. Alors surgissaient dans ces foyers, des
maladies, des
accidents, ou des problèmes qui occasionnaient toujours des dépenses
dont nous
profitions.
Le port des
bijoux est dangereux pour les enfants de Dieu.
La Bible nous
dit
clairement que: "9Je
veux
aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et
modestie, ne
se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, 10mais
qu'elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui
font
profession de servir Dieu." 1Timothee 2:9-10. Et dans 1Pierre
3:3-4,
il est aussi dit: "3Ayez,
non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les
ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, 4mais
la parure
intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit
doux et
paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu.".
Je
portais des
lunettes spéciales, qui jouaient un grand
rôle dans ma vie. Lorsque je les portais, je pouvais démasquer toute
puissance
occulte. Si quelqu'un portait des fétiches ou des talismans, ou
pratiquait la
sorcellerie, je pouvais le voir en le regardant au travers de ces
lunettes. Je
pouvais alors détruire tous ces talismans et fétiches sans que leur
détenteur
s'en aperçoive. C'est par la suite, en tentant de les invoquer, qu'il
s'apercevra qu'ils ne répondent plus. Je pouvais faire ces choses, car
je
détenais un pouvoir supérieur à toute magie et toute sorcellerie
ordinaires. La
sorcellerie n'était qu'une petite puissance à laquelle je ne faisais
pas
beaucoup attention car, à mon égard, elle ne représentait rien. Mon
pouvoir était
à un niveau où les petits magiciens ne pouvaient l’atteindre.
28-
Mes activités
ecclésiastiques
Tout
en
fructifiant mes affaires, j'entretenais de bonnes
relations avec le clergé catholique et tous les paroissiens. Bien
qu'étant
jeune, je fus élu successivement président du carrefour des jeunes de
la
paroisse saint-bruno, président du présidium junior de la légion de
marie, puis
co-fondateur de la curia junior sainte-famille, où je remplis les
fonctions de
trésorier, secrétaire et vice-président. À chaque vacance de l'un de
ces
postes, je posais ma candidature et j'étais élu à la majorité des voix,
car
rien ne pouvait me faire obstacle. Mes visites dans le monde invisible
étaient
devenues très fréquentes, à tel point que tous mes administrés furent
au courant.
Je captivais leur esprit pour les empêcher de s'opposer à moi. Un jour,
alors
que j'effectuais un séjour de fin d'année dans le monde invisible,
bombard
m'informa que j'avais été choisi pour diriger la paroisse saint-bruno.
Il
me semblait
qu'il y aurait un problème, car il y avait
déjà un président. Voyant ma pensée, il me dit qu'il y aura des
problèmes au
comité directeur de la paroisse et qu'à mon insu, ses membres poseront
et
soutiendront ma candidature, en votant massivement pour moi, à la
grande
satisfaction de tous. Ces
problèmes devaient être provoqués par le
monde invisible, afin que je passe au stade pratique de la manipulation
des
esprits humains, c'est-à-dire de les emmener à croire et à pratiquer ce
que je
leur ordonnerais. Notons que ma présidence est
restée dans la mémoire
de tous, grâce aux activités que j'avais entreprises et au succès
rencontré.
J'étais encore dans le monde invisible quand la parole de bombard se
réalisa.
Quelques
jours
après mon retour, je découvris que j'avais
été élu président du comité paroissial. Il faut noter qu'il en est de même pour le
choix des évêques et des cardinaux, et pour l'élection du pape. Tout
est déjà
arrangé à l'avance dans le monde invisible, et les vivants ne font que
concrétiser ces choix. Je disais la messe
ordinaire, celle des
circonstances et même celle des défunts. La paroisse connut un essor
considérable sous ma présidence. L'équipe de football que
j'avais
formée était invincible, car c'était moi qui prévoyais le résultat des
matchs,
et qui imposais le score voulu. À cause de cela, les jeunes m'avaient
appelé
mvidi mukulu, c'est-à-dire "dieu".
Lors
d'une
réunion dans le monde invisible, je demandai à bombard de me montrer Jésus-Christ.
Lorsque
je prononçai ce nom, tout le monde s'agenouilla et je restai perplexe,
ne
comprenant rien de ce qui se passait. Au bout de cinq minutes, ils se
relevèrent, et bombard m'interdit formellement de citer encore ce nom,
car,
chez eux, on l'appelait "Vieux Papa". Comme j'insistais pour le voir,
il me dit qu'il habitait très loin, mais qu'il les avait placés là pour
nous
servir. Quelques jours plus tard, il m'emmena dans un jardin, dans le
monde
invisible, où il me montra un homme crucifié, dont le sang coulait
encore tout
frais. Il me dit que c'était l'homme que je cherchais, mais c'était un
mensonge. Je découvris par la suite que cet homme sur la croix était un
grand
démon, celui que les catholiques représentent sur leurs images et
idoles...
Voulant
tout
savoir, je demandai encore à bombard de me
montrer le directeur général de toutes les activités de la direction
générale.
Un rendez-vous fut pris pour le mercredi de la semaine suivante. Vers
minuit,
je me rendis dans le monde invisible. Nous fûmes soudain surpris par un
très
fort tremblement de terre, et nous nous prosternâmes. Celui qui se
présenta
avait une taille bien plus grande que celle de bombard. Parvenu au lieu
où nous
étions, il se tint devant moi et me demanda pourquoi je le cherchais.
Je
relevai la tête pour le regarder, et je vis qu'il avait trois têtes.
Toutes ces
têtes parlaient chacune à tour de rôle. Je lui répondis que je voulais
le
connaître, et être un multimilliardaire sur terre. Il me répondit que
je devais
d'abord me réjouir de ce qu'il m'avait déjà donné, et qu'à l'âge de 30
ans, il
me donnerait la richesse que je demandais. Pour terminer, il me demanda
de lui
offrir en sacrifice une chèvre qui ne mettait plus bas, ce qui fut
fait. En
réalité, ce directeur général du monde invisible s'appelait communément
le
fondateur général felix. Il en est certes le fondateur, car le monde
invisible
lui appartient entièrement. Mais il s'agit en réalité de satan, qui ne
fait que
se déguiser sous plusieurs formes.
Je
vous ai décrit
plus haut ce que les sorciers voulurent
faire dans ma vie. Et, pendant toutes mes activités, je ne perdis pas
cela de
vue. Un jour, en 1981, je me rendis dans le monde invisible pour
demander des
renseignements qui pouvaient m'être utiles concernant les sorciers, le
diable
et Dieu. Ayant abordé bombard dans ce sens, il me parla d'abord de
Dieu. Il me
dit que Dieu les avait placés à cet endroit pour servir les vivants,
mais qu'il
n'y avait pas moyen d'entrer directement en contact avec Lui, sinon par
l'intermédiaire du directeur général, qui habitait un peu plus loin de
l'endroit où nous nous trouvions. C'était ce directeur général qui, sur
mon
insistance, m'avait été présenté par bombard: Un être d’une grande
autorité qui
avait trois têtes. C'était lui qui, d'après bombard, était le
représentant de
Dieu. Mais personne ne pouvait approcher ce Dieu Créateur, que l'on
appelait
Vieux Papa dans le monde invisible. Une fois le dossier des sorciers
ouvert, il
m’entretint pendant toute une nuit sur ce sujet. Voici brièvement les
renseignements recueillis:
31-
La transmission
des pouvoirs maléfiques
Le
détenteur d'un
pouvoir maléfique le transmet par
étapes successives. D'abord, il étudie la personne à qui il veut le
transmettre,
en repérant dans sa famille les personnes à immoler et sur lesquelles
il faut
jeter un mauvais sort. Après
avoir ainsi préparé le terrain, il
donne à la victime une semence diabolique qui, dans son cœur, lui
permettra de
ne jamais dévoiler de secrets, même au prix d'un sacrifice.
Ceci lui
permet aussi de garder le contact permanent avec les autres sorciers,
et de
s'obstiner sur cette voie pour aller jusqu'au bout. À mesure que cette
semence
se développe, le nouvel initié commence à apercevoir le monde des
sorciers.
Mais il ne peut lui-même s'y rendre que lorsqu'il reçoit son propre
moyen de
transport, qui peut être soit un stylo bic, soit un porte-plume, soit
un roseau
ou la feuille d'un arbre quelconque.
Peu
à peu, il
prend connaissance des membres de son
assemblée, ainsi que de la hiérarchie du pouvoir. Jusque-là, il est
novice et
ne peut accomplir aucun acte ni jeter un mauvais sort, tant qu'il n'est
pas
complètement initié. Les premières semaines, les nouveaux initiés
participent
nus aux assemblées, tandis que les gradés portent des costumes
fabriqués avec
des feuilles d'arbres. Pour terminer son initiation, le nouveau
disciple doit
signer un pacte avec le souverain maître: satan. Mais ce n'est qu'après
ce
pacte qu'il reconnaîtra qu'il s'est engagé à servir satan. Comme il est
lié par
ce pacte, il ne peut plus se désister, sous peine de se voir liquidé.
Mais on
lui fait la promesse qu'il disposera de richesses infinies, et qu'il
pourra
aussi utiliser un avion personnel. Le jour de l'initiation, on immole
une belle
vache. Rappelez-vous qu'à partir de 18 heures, chaque sorcier se met en
contact
avec son monde et ses confrères. À l'heure fixée par satan, le nouveau
disciple
doit passer en revue tous ses chefs hiérarchiques, pour qu'il soit bien
connu.
Devant
eux se
trouve une grande marmite de viande de
vache grasse. Le novice doit s’y diriger pour prendre connaissance du
mets et
se servir. À première vue, il constatera qu'il s'agit de la chair
humaine.
Normalement, il n'aura pas le courage d'en prendre, mais sur injonction
des
anciens, il se servira. Derrière la marmite se trouve satan, prêt à
prendre
acte du serment, mais le novice ne le voit pas encore. Au moment où il
se sert
et mange devant tous, il est encouragé par les applaudissements de
l'assistance. C'est alors qu'il signe un pacte de fidélité et
d'obéissance à
tous les ordres et à toutes les missions qui lui seront confiés, et
qu'il s'engage à garder strictement le secret de la sorcellerie.
Ce
n’est qu’après avoir mangé qu'il se rendra compte de la présence de
satan
derrière la marmite. En revenant de l'autel, les anciens lui demandent
de
concrétiser son pacte en promettant de sacrifier une personne qui lui
est
chère, en compensation de ce qu'il vient de manger. Le nouvel initié se
voit
obligé de donner le nom de cette personne et le délai pour l'atteindre.
Après
ces engagements, il reçoit l'avion promis par les anciens, et il peut
voyager
où il veut à bord de son propre appareil et aussi jeter des mauvais
sorts.
32-
Le sorcier a
plusieurs manières pour tuer une personne
Par
accident, par
maladie, etc. Lorsqu'il veut tuer une
victime, il déplace son cœur. La personne présente alors tous les
signes de la
mort, tout en étant encore en vie. Elle peut entendre tous ceux qui la
pleurent, mais ne peut ni bouger ni rien faire, car son cœur n'est pas
à sa
place. Elle se rend compte qu'on la prépare pour son enterrement, et
elle est
consciente de tout ce que l'on fait à son corps jusqu'à ce qu'elle soit
placée dans
la tombe. À 18 heures, les anciens appellent l’auteur du sacrifice en
vue
d'endurcir son cœur par un cérémonial particulier. À ce moment, le
sorcier perd
toute envie de pleurer, et se réjouit avec ses confrères d'avoir pu
faire une
nouvelle victime. Au même moment, les sorciers viennent, de manière
occulte,
déterrer le corps de la victime pour l'emmener dans le monde invisible.
Là,
cette personne passe en jugement, avant d'être transformée en un
animal, vache,
chèvre, etc., afin de l'apprêter pour la manger.
Lorsque
les
sorciers se réunissent, le jour fixé, tout
sorcier ordinaire est tenu de fournir une âme à sacrifier, tandis que
tout
secrétaire général, ou son adjoint, est tenu de sacrifier cinq âmes. En
outre,
chaque secrétaire général est tenu de sacrifier cinq cents personnes au
mois de
juin de chaque année, et cinq cents personnes au mois de décembre! Ces
chiffres
peuvent sembler exagérés
pour certains, mais ils sont véridiques. Tous
les accidents qui
entraînent des centaines de morts à travers le monde sont provoqués par
ces
grands sorciers. Ils
se présentent toujours sous un aspect sale, laid et méprisable, et
se tiennent aux carrefours et aux arrêts de bus pour provoquer les gens
en les
salissant. Ceux qui se fâchent contre eux ou les injurient sont
marqués, et le
sorcier va provoquer un accident du bus ou du taxi où sont montées ces
personnes, pour les faire mourir. Il est donc dangereux d'injurier ou
de se
fâcher contre un inconnu. Le sorcier sait très bien
que lorsqu'on est
fâché, ou lorsqu'on se moque de quelqu'un, on est en état de péché et
séparé de
Dieu. Il en profite donc pour accomplir sa besogne.
33-
Autres actions
maléfiques des sorciers
Dans
le quartier
où vit un secrétaire général, les gens
ne progressent pas. Les jeunes filles ne se marient jamais et font des
enfants
hors mariage. Ou bien, si certaines se marient, elles vont divorcer
après avoir
eu quelques enfants et retourneront chez elles. Les jeunes hommes
aussi, malgré
leurs diplômes, ne trouveront jamais d'emploi. Les sorciers leur
mettent des
cerveaux de bébés, et ces jeunes passent la journée à jouer aux cartes,
aux
dames, ou à discuter du sport, etc. Les sorciers transmettent aussi des
épidémies en enfermant de manière occulte le cerveau de leurs victimes
dans des
fruits: Mangues, avocats, etc. Ils peuvent même mettre en vente sur les
marchés
du monde de la chair humaine, sous forme de viande de vache, par
exemple.
On
trouve alors
les clients faisant la queue par dizaines
pour acheter une telle viande, car tout ce qui vient du monde invisible
est
très attrayant. Mais lorsqu'il faudra préparer une telle viande, elle
sera sans
saveur, et elle écumera lors de la cuisson. Cela ne signifie pas qu'il
ne faut
plus manger de certains fruits ou de certains aliments, mais nous
devons faire
ce que dit la Bible: Tout doit être pris avec actions de grâces. "4Car tout ce que Dieu a
créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec
actions
de grâces, 5parce que tout est sanctifié par la
parole de Dieu et
par la prière." (1Timothée
4:4-5).
Pour
tout ceci, il existe une issue de secours, à savoir Jésus-Christ!
Lui seul
peut nous délivrer d'une telle servitude!
Déjà
habitué à
côtoyer les esprits, même les plus
puissants, je ne cessais de demander quelle était leur origine et qui
ils
servaient. Il me fut révélé que c'étaient les serviteurs de lucifer. Je
cherchais donc en vain une occasion de le rencontrer. Après avoir pris
connaissance de l'organisation de la sorcellerie, et toujours dans mon
souci
d'en savoir plus, je demandai à bombard de tout faire pour me mettre en
contact
avec le "diable". Quand j'eus prononcé ce mot "diable",
bombard se fâcha contre moi et me demanda pourquoi je l'appelais ainsi.
Il
poursuivit en disant que nous étions tous à son service. Quelle
surprise ce fut
pour moi! Il continua en disant que le mot "diable" était une
appellation péjorative employée par les habitants de la terre, et que
je devais
savoir, à partir de ce jour, qu'il s'appelait "somodieu de deux
cœurs". Heureux de cette découverte terrifiante, je demandai donc à
bombard de me mettre en contact avec lui. Il me répondit qu'il était
trop
occupé, et qu'il était pratiquement impossible de le rencontrer.
Toutefois,
il
était possible de tenter d'entrer en
contact avec son secrétaire particulier et garde du corps, pour savoir
s'il
pouvait faire quelque chose. Bombard me donna donc une prière pour
invoquer
nabam, le garde du corps de satan. Il me dit que nabam était très
dangereux
pour les vivants, ce qui signifiait que je devais être très prudent et
veiller
à ce qu'il ne me touche pas quand il m'apparaîtrait, sinon je mourrai
sur le
champ. La cérémonie d'invocation devait se dérouler à minuit. Je devais
faire
toute une préparation dont je ne donnerai pas les détails, entre autres
choses,
de l'eau
bénite
que l'on trouve dans les églises
catholiques. Je devais tracer
à la chaux sur le sol un cercle pour moi, et un pour nabam, et je
devais être
seul dans la maison, car nabam aurait emporté avec lui l'âme de
quiconque se trouverait
dans la maison à ce moment-là.
Je
fis partir en
week-end mon épouse et tous ceux qui se
trouvaient avec nous. Ils étaient contents de tout l'argent et des
cadeaux que
je leur remis pour les parents chez qui ils se rendaient. Avec le
courage diabolique
qui m'animait, je tentai l'action. Je respectai toutes les normes de
l'invocation, et nabam m'apparut dans un vent tumultueux. Je lui donnai
à boire
de l'eau bénite. Puis il me posa la question: "Pourquoi
m'as-tu
appelé?"
Je lui répondis que j'avais besoin de rencontrer satan. Il me défendit
formellement de l'appeler ainsi, mais plutôt somodieu de deux cœurs. Il
fit
l'éloge de sa puissance et me proposa des bijoux: Chaînette,
bague, etc.,
qui me donneraient
du succès dans mes entreprises, à condition de ne jamais les porter
dans les
églises où l'on priait le Dieu créateur. Je refusai son offre, car la
chaînette
que je possédais déjà pouvait être utilisée sans aucune condition
restrictive,
et j'insistai pour voir satan.
Je
voulais aller
vite pour gagner du temps et découvrir
encore d'autres choses. Il me fixa alors un rendez-vous deux jours plus
tard,
et me remit la prière d'invocation adéquate. Le jour du rendez-vous, à
minuit,
j'invoquai le souverain maître. Dans la chambre où je me trouvais,
appelée
"sanctuaire",
j'entendis un très fort tremblement de terre, accompagné d'un vent
violent,
tellement violent que je crus que les arbres étaient cassés au-dehors.
Soudain,
je vis apparaître devant moi un lézard qui, à mesure que le vent
soufflait,
augmentait de plus en plus de taille, en l'espace de quelques secondes.
Lorsqu'il eut atteint les dimensions d'un crocodile, il prit la forme
humaine,
mais tout le corps était couvert d'écailles de couleur émeraude, sauf
les mains
et la tête. Il avait l'apparence d'un jeune homme d'une trentaine
d'années.
Il
parla le
premier pour me demander pourquoi je l'avais
appelé. Je lui répondis que je désirais être compté parmi les
milliardaires de
ce monde, et faire aussi sa connaissance. Il fit semblant de se gratter
et tira
de l'une de ses écailles une longue liste de noms d'hommes, séparés par
un
trait rouge. Il me montra cette liste, et je fus surpris de voir
inscrits les noms de tous les
membres de ma
famille, les vivants d'une part, et les morts de l'autre.
Il me
demanda de désigner parmi les vivants, cinq personnes que je devais lui
sacrifier pour obtenir sur le champ la richesse demandée. Je restai
quelques
secondes, confondu, puis je lui demandai de me laisser le temps de
réfléchir,
en lui précisant que je le rappellerai pour lui donner ma décision.
Avant qu'il
parte, je lui ai demandé son adresse. Après un moment d'hésitation, il
me dit
qu'il habitait sous la Mer Rouge. En un clin d'œil, il me dit au revoir
et
disparut. J'avais hésité, car depuis que je faisais mes affaires, on ne
m'avait
jamais demandé de faire un sacrifice humain.
À
partir de ce
jour, je n'ai plus invoqué lucifer de
cette manière, mais je suis allé lui rendre visite dans sa demeure.
Nous nous
sommes fixés un jour et nous sommes allés à la Mer Rouge pour le
rencontrer.
Nous tenant sur la rive, du côté de l'Arabie Saoudite, nous prononçâmes
l'invocation. Une ouverture se fit auprès de l'eau, et nous entrâmes.
Nous
fûmes accueillis par nabam dans un immeuble extrêmement décoré. Puis le
grand
maître vint nous souhaiter la bienvenue. Sa première question fut de
savoir si
je lui avais amené les cinq personnes demandées. Je m'excusai et il
accepta. Or
ce n'est pas dans ses habitudes d'accepter une excuse de n'importe qui
et pour
n'importe quoi. Il me
révéla alors qu'il avait déjà dirigé ce monde trois fois, sous la forme
de
papes, lors des premières et troisièmes croisades, et lors de la guerre
de 100
ans.
C'était
lucifer qui s'était incarné dans ces papes.
Je
sus aussi que
le fondateur général que j'avais déjà vu
avec trois têtes était toujours lui, déguisé sous une autre forme. En
outre, le
jésus représenté sur la croix par la grande babylone n'est autre que
lucifer
lui-même, maître de la trinité diabolique, sous l'emblème de trois
têtes. Il me
dit qu'il faisait tout pour me rapprocher de lui, car il m'aimait
beaucoup. Il
m'autorisa à assister à ses réunions, et à aider les autres dans leurs
missions
macabres: Tuer des gens par milliers, provoquer des accidents, détruire
les
églises où il y avait un début de réveil en envoyant des esprits
mauvais pour
décourager les fidèles, ou en envoyant des esprits d'impudicité, arme
efficace
pour anéantir toute véritable puissance spirituelle. Que de pillages et
de
massacres ont été accomplis par nous! Que de groupes chrétiens et
d'églises
dispersés!
Je
fonçais
éperdument vers l'abîme. Je savais à présent
que mon sort final était l'Enfer, mais lucifer nous disait que nous
allions
nous y habituer. Lucifer venait me visiter chez moi même pendant le
jour, au vu
de tous, mais personne ne se rendait compte qu'il s'agissait du prince
de ce
monde. On croyait qu'il s'agissait de l'un de mes collègues trafiquants
de
diamants. Nous sortions ensemble pour courtiser des femmes, et le sort
qui les
attendait était la mort, après beaucoup de souffrances et de
malédictions dans
leur vie. Beaucoup
de prostitués, hommes ou femmes, ont eu ainsi des relations sexuelles
avec un
mauvais esprit, ou un grand magicien, qui paraissaient être de gens
convenables. Lucifer est déterminé à faire pécher beaucoup de gens,
pour les
éloigner de la face de Dieu et pour grossir ses rangs. C'est pourquoi
il y a
aujourd'hui plus de gens possédés par rapport aux époques antérieures,
parce
que lucifer a déchaîné toute sa puissance pour séduire le monde au
maximum, en
utilisant notamment le goût du luxe, la recherche des beaux habits et
de la
gloire.
Par
tous ses
camouflages, lucifer séduit également les
gens par la superstition et l'art d'interpréter les signes. Il est
aussi à
l'origine des idoles (statues, médailles, images pieuses...), des
amulettes, des
cordes, des anneaux, des tissus rouges qu'il faut porter sur les
hanches, dans
certaines églises diaboliques qui brandissent pourtant la Bible.
Certaines
églises utilisent des symboles, comme par exemple le signe "S", censé
représenter le mot "salut". D'autres le font d'une manière un peu
plus compliquée, en entrelaçant le "S" dans une croix, ou en
utilisant le signe de la croix gammée. D'autres se serrent la main en
forme de
croix, d'autres portent obligatoirement des habits blancs, etc.
D'autres
choisissent des jours pour faire ou ne pas faire certaines choses: Ne
pas
voyager, se marier, semer, laver, se couper les cheveux ou les ongles,
etc.
Vous trouverez dans ces églises du diable des milliers d'adeptes prêts
à tout
sacrifier pour défendre les intérêts de leur communauté.
La
divination,
l'astrologie, le yoga, la rose-croix, le
mahikari, la psychanalyse, la télépathie, ont un rapport direct avec la
magie.
Pour accomplir des choses surnaturelles et des miracles, et à cause de
l'ambition et de l'avidité des hommes, le diable se cache aujourd'hui
derrière
la Recherche et la Science. Il existe aussi toute une littérature
inspirée par
satan, dont la simple lecture entraîne une possession démoniaque. On
peut ainsi
citer les titres suivants: "Les cinq livres de Jean", "Théologie
rationnelle", "Le livre de la sagesse", "Les forces
magiques en nous", "Lettres du ciel", etc.
"Puis
un des sept
anges
qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en
disant: Viens,
je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur
les
grandes eaux. C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à
l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la
terre
se sont enivrés. Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je
vis une
femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant
sept
têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate,
et parée
d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une
coupe
d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur
son front
était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des
impudiques et
des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des
saints et
du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand
étonnement... Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la
royauté
sur les rois de la terre." Apocalypse
17:1-6, 18.
A
la lumière de
ce chapitre, la prostituée, la grande
Babylone, est une ville qui exerce son contrôle et son pouvoir sur les
rois de
la terre, étant assise sur les grandes eaux. Cette
ville, c'est Rome, ou, plus exactement, la Cité du Vatican! Quel
que soit le peuple ou la nation, le Vatican y a poussé ses racines.
Tous ces
peuples et ces nations sont les grandes eaux (v.1) sur lesquelles la
prostituée
est assise (v.18). Cette prostituée est vêtue de pourpre et
d'écarlate, qui
sont les couleurs des tenues du clergé catholique. Il faut savoir que
le
Vatican renferme le plus important stock de pierres précieuses du
monde.
L'église romaine est la seule institution religieuse au monde à avoir
introduit
un culte avec des coupes (v.4). Ceci représente les impuretés de sa
prostitution.
En
effet,
l'église romaine a profané la Parole de Dieu en
y ajoutant ce qui n'en faisait pas partie (encensoirs, cierges,
chapelets,
idoles, eau bénite, cendres, culte aux morts... (Apocalypse 22:18), et
en y
retranchant ce qui est salutaire (1Corinthiens 12:4-11, Éphésiens
4:11). En
outre, les dignitaires catholiques se couvrent la tête pendant la
prière, ce
qui est contraire à 1Corinthiens 11:4. Le culte des morts étant
interdit par
Dieu, en le pratiquant on tombe directement dans la rébellion. Les
messes de
requiem ne peuvent aucunement sauver une âme (Marc 12:27, Psaume
49:7-9). Il est grand
temps
de sortir du milieu
d'elle et de courir à la recherche du salut!
(2Corinthiens
6:17-18).
36-
Le rôle des
"saints" catholiques
Tous
les noms des
saints du répertoire catholique, par
lesquels Rome séduit le monde entier, sont des morts qui sont vénérés
par les
catholiques. La plupart d'entre eux ont été des magiciens ou des
rosicruciens
qui ont servi le diable de leur vivant. On récupère le cadavre de ces
prétendus
saints après leur mort, par des moyens occultes. Ces cadavres sont
ensuite
momifiés, tout comme ceux des papes, pour être gardés dans les caves de
la
basilique saint-pierre de Rome. Quand une nouvelle paroisse est ouverte
quelque
part, tous ces esprits se réunissent dans le monde invisible, et tirent
au sort
pour savoir quel saint va lui être affecté. Selon le nom retenu,
lucifer
ordonne ensuite au pape de prélever une partie du cadavre de ce
prétendu saint.
On enferme ce morceau dans une pierre blanchâtre, qui sera déposée dans
l'autel
de la nouvelle église.
C'est
alors ce
démon particulier qui va patronner toutes
les activités de la paroisse où il a été affecté. Nous n'ignorons pas
qu'un
démon a pour mission de nuire à l'homme. Il s'efforcera d'inculquer la
fausse
doctrine aux adeptes de cette religion, et de les exciter à toujours
multiplier
péché sur péché. Sous les draps qui recouvrent l'autel doit normalement
figurer
cette pierre blanchâtre. Avant de célébrer la messe, tout prêtre doit
baiser
cette pierre. Le but de ce baiser est d'amener les assistants à croire
sans
contestation tout ce qu'il leur dira, par la puissance magique qui se
trouve
dans cette pierre. Cette même pierre sert à transmettre les vœux du
prêtre au
patron de cette paroisse, c'est-à-dire au défunt dont une partie du
corps est
enfermée dans la pierre. C'est cet esprit qui amène les esprits des
paroissiens
à se soumettre à la volonté du monde invisible.
Dieu ne nous
autorise pas à communiquer avec les morts,
ni à leur rendre un culte. Lorsqu'ils sont poussés dans cette
idolâtrie, ils
profanent sans cesse le nom du Sauveur.
Voici la vérité
biblique sur cette
question: "Dieu n'est
pas le
Dieu des morts, mais
des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur"
(Marc
12:27). … Il faut noter que, tout au long de ma mission ecclésiastique
à la
tête de la paroisse saint-bruno, j'ai découvert que la messe n'est rien
d'autre
qu'un acte magique. Je le dis en tant que pratiquant.
37-
La succession
du pape Paul VI et la correction de la Bible
En
1978, nous
assistâmes à une grande réunion dans le
monde invisible, pour élire un successeur au Pape Paul VI. Ceci fut
fait, et
nous votâmes pour Jean-Paul 1er. Lors de son intronisation, celui-ci
reçut la
mission de modifier la Bible, en enlevant les passages suivants:
1Corinthiens
6:6-16, 2Corinthiens 6:14-17, et le Livre de l'Apocalypse tout entier.
En
outre, il devait travailler à former une unité avec tous les païens,
les
missionnaires et les pasteurs, et les chrétiens de toutes les
confessions
religieuses, pour mieux combattre Celui qu'ils appelaient "Le Grand".
C'est ce mouvement d'unité que l'on appelle aussi "œcuménisme". Le
Pape Jean-Paul 1er n'accepta pas facilement la correction de la Bible.
C'est
ainsi que lucifer le jugea incompétent et l'élimina. Le monde eut
beaucoup de
prétextes pour justifier sa mort. Son successeur Jean-Paul II, ayant
accepté la
mission, fut intronisé et nanti de grands pouvoirs.
Pour
récompense
de tous les tristes exploits que j'avais accomplis, il
m'avait été accordé de me construire toute une cité, baptisée cité du
paradis,
dans laquelle je devais vivre et exercer toutes mes activités. Cette
cité
devait en particulier comporter une usine textile, un supermarché, etc.
Les
années s'écoulaient, et je dissimulais mes activités occultes sous le
trafic
des diamants. Ensuite, le monde invisible me communiqua la date choisie
pour ma
mort physique, qui devait survenir en 2043, au mois de Novembre, le
jour et
l'heure restant encore à fixer.
En
1983,
je décidai, avec la permission de bombard,
de quitter
la ville de Kananga pour m'installer définitivement à la capitale,
Kinshasa.
Cela me fut accordé le 6 Novembre 1983, et je pris congé de mes parents
et de
mes frères. La même nuit, je pris mon tapis magique et mes bagages et,
par le
cimetière, je me rendis à Kinshasa. J'y arrivai par le vieux cimetière
de
Binzadelveau. Après un séjour à l'hôtel Okapi, je demeurai à Delveau
pendant 16
mois, avant de prendre contact avec des frères et des connaissances.
Dans
l'accomplissement de ma double mission ecclésiastique et magique, je
participai
au jubilé de l'archevêque de Kinshasa, le 22 Septembre 1984. Mes
activités
occultes s’intensifièrent, mais je n'avais ni le repos ni la paix du
cœur. Comme
tous les autres, je craignais de recevoir une
mission impossible,
dont l'échec était toujours sanctionné par
la peine de mort.
Tous
ceux qui
étaient condamnés à mort étaient emmenés
sous la terre pour y être exterminés. C'est alors que j'eus le désir
d'aller y
faire un tour, avec la permission des autorités suprêmes. Pour cela, je
devais
rencontrer la "reine
de la côte", qui devait me donner l'accès à
ce monde
souterrain. Je me rendis donc à Pointe-Noire, en République Populaire
du Congo,
pour rencontrer la reine de la côte, au bord de l'Océan Atlantique.
C'est par
là que nous pénétrâmes dans l'océan, visitant ses bureaux et ses
serviteurs. Il
faut dire que la reine de la côte vient sous une forme physique dans
nos villes
pour séduire les coureurs de jupons et les enlever. Ceux qui auront des
relations sexuelles avec elle se verront possédés, et seront maudits
toute leur
vie durant. La mode séduisante portée aujourd'hui par les jeunes filles
vient
toujours de la reine de la côte.
Sous
la terre, je
découvris encore beaucoup de choses. Il
y avait là des usines où les gens étaient affairés à créer des modèles
de
belles voitures ou d'appareils de luxe. Lorsque les modèles sont prêts,
ils les
amènent sur terre, pour les construire. Il y avait aussi un parc
électronique
où se fabriquaient des télévisions, des radios et beaucoup d'autres
appareils
électroménagers. Je vis de grandes salles d'étude et de recherche où de
grands
savants, comme Einstein, Archimède, et d'autres encore, mettaient au
point
leurs inventions et leurs formules. Je visitai aussi un complexe
composé de
trois chambres: La "chambre
noire",
où l'on exécute les victimes; la "chambre
intermédiaire",
où l'on met la victime sous presse pour extraire l'eau de son corps.
L'eau
ainsi recueillie transite par lucifer et est acheminée jusqu'au pape.
Ce
dernier la fait mettre en flacons. C'est ce que l'on appelle "l'eau
bénite par le pape".
Le corps de la victime est ensuite
transféré dans la "chambre
de séchage", où elle est brûlée. Les cendres
seront additionnées à celles des Rameaux, et seront utilisées pour
enduire le
front des fidèles le jour du mercredi des Cendres.
Je
restai sous
terre deux semaines, pour me familiariser
avec ce milieu, puis je regagnai la terre. Je ne quittais pas lucifer.
Nous
sortions ensemble, à bord de grosses Mercedes, qui n'étaient pas des voitures
normales. Nous allions fréquenter tous les grands
milieux de Kinshasa,
tels que Kimpwanza, Vis-À-Vis, Hôtel Intercontinental, etc. Là, nous
séduisions
des femmes, qui devaient mourir quelques mois après. À l'entrée des
bars,
lucifer place des déesses nues pour envoûter ceux qui y viennent boire.
41-
L'unification
des églises et du pouvoir politique mondial
Le
25 Mai 1985,
le Pape Jean-Paul II lança une invitation
à tous les grands de ce monde, y compris à ceux qui se disent
évangéliques mais
qui œuvrent pour leurs propres intérêts. Le lieu choisi pour la
rencontre était
Nairobi, au Kenya. 800.000 personnes se réunirent à l'occasion de la
visite du
pape. Les travaux devaient porter sur l'unification des églises et
l'unification politique du monde sous l'autorité du pape. Au cours
d'une
réunion, tenue sous la présidence personnelle du pape, le 1er
Juin
1985, on décida de supprimer de la Bible les portions de l'Écriture
mentionnées
plus haut. Peu
après, on décida même d'imprimer une nouvelle Bible qui ne devait
pas comporter ces portions, et qui s'appellerait "Jérusalem".
… Le pape est en train de persuader tous les chefs d'État du monde
entier
d'adopter une ligne de conduite conforme à ses projets. C'est grâce à
ses
richesses que le Vatican réussira à imposer sa volonté à tous les
pauvres et à
tous les pays dont l'économie est en difficulté.
42-
L'application
de la marque de la bête se fera de deux manières
La
première marque sera spirituelle,
par la
corruption totale de la
morale et l'abandon du chemin de la vérité. Ceci correspond à 18
qualificatifs,
que l'on peut regrouper en trois séries de 6, formant le chiffre 666,
et qui
sont énumérés dans 2Timothée 3:2-4: "Car
les hommes seront: égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains,
blasphémateurs, rebelles à leurs parents (6), ingrats, irréligieux,
insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants (6), cruels, ennemis
des
gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir
plus que
Dieu" (6). L'autre
marque sera physique, soit par un sceau, soit par
une
marque portée sur soi (sur le front ou sur la main), et qui permettra
d'identifier ceux qui appartiendront à la bête. Si un enfant de Dieu se
retrouve dans l'un des qualificatifs mentionnés ci-dessus, il doit se
repentir
et prier de tout son cœur que Dieu le délivre, car cette marque
spirituelle
appellera la marque physique, à laquelle on ne saurait alors échapper,
puisque
l'on possède déjà la marque spirituelle. Les pauvres en esprit sont les
seuls
détenteurs du Saint-Esprit, sans rien d'autre en plus (Matthieu 5:3).
Vers
la fin de
1984, je constatai que lorsque je
demandais une certaine somme d'argent, le monde invisible ne m'envoyait
plus
que le dixième de ma requête. Cette situation me bouleversa, car je ne
comprenais pas la cause. Je décidai donc de rentrer à Kananga, pour
vérifier
sur place ce qu'il en était. Mais, je n’en eus pas l'occasion. Déjà, le
tapis
sur lequel je voyageais me fut enlevé, et je n'eus à ma disposition que
peu
d’argent. Puis l'appareil téléphonique disparut, et je n'eus plus pour
moyens
de communication que les prières et ma chaînette.
Au
début du mois
d'août 1985, je rendis visite à un
cousin dans la zone de Ngaba. Son épouse me demanda de l'accompagner à
une
réunion de prière. J'ai introduit la croix de ma chaînette dans ma
bouche pour
demander l'accord de bombard. Il m'interdit d’y aller. J’inventai donc
une
raison et m’échappai, feignant d'être très pressé. Mais je lui promis
de
l'accompagner une prochaine fois. Une semaine plus tard, je passai
encore
par-là, et ma belle-sœur me relança son invitation. Je déclinai une
fois de
plus l'invitation, après avoir consulté bombard.
Encore
de
passage, elle insista à nouveau. Ce jour-là,
bombard ne me répondit pas après consultation. Je décidai donc de
l'accompagner. Il était 16h30 quand nous arrivâmes ensemble au n°42 de
la rue
Kaziama, toujours à Ngaba. Lorsque nous entrâmes dans la parcelle, nous
trouvâmes des jeunes gens chauffant les tambours, des papas et des
mamans qui
attendaient le début de la réunion en lisant silencieusement leurs
Bibles.
Désolé
de voir
dans quel milieu je me trouvais, je
reprochai à ma belle-sœur de m'avoir ridiculisé en m'amenant au milieu
de
profanes. Je restai vers l'entrée de la parcelle, et commençai à sonder
spirituellement le milieu où je me trouvais. Mais je ne parvenais pas à
entrer
en contact avec le monde invisible pour pouvoir me situer. À 17h, tout
commença: Chants, intercessions... Je m'obstinais toujours à tenter de
savoir
ce qu'il en était exactement, mais en vain. Pendant qu'ils
intercédaient,
j'étendis ma main astrale (la main de mon corps spirituel) pour bloquer
leurs prières.
Je sentis alors un feu puissant qui me brûlait. Toutes mes tentatives
échouèrent. Les intercessions terminées, un frère se mit à prophétiser,
et
j'étais directement visé.
Voici
ce que
disait cette prophétie: "Notre frère qui est
vers la porte est aimé du Seigneur. Il veut
le mettre à Son service, mais Il lui demande une chose: Qu'il se
convertisse et
abandonne toutes ses pratiques magiques. Il perdra tous les biens qu'il
a
acquis dans la magie, mais le Seigneur marchera avec lui." Il
me dit
que je portais une mallette trouée, ce qui expliquait que j'allais
perdre tout
ce que j'avais acquis par la magie. ... Quelle ne fut pas ma surprise
quand
j'entendis ce garçon détailler toute ma vie, alors que mes propres
frères et
sœurs ici à Kinshasa ne savaient pas qui j'étais en réalité! J'étais
bien
convaincu de la réalité de cette prophétie, mais, en moi-même, je
doutais de
son orthodoxie. Je m'énervai contre ce frère, et j'attendais la nuit
pour venir
le cribler.
Après
la réunion,
un serviteur de Dieu vint m'exhorter,
mais, à l'aide de mes moyens occultes, je sus qu'il n'était pas droit
devant
Dieu. Je fis donc une prière pour le distraire, et il ne me dit plus
rien de
spécial. C'est
pourquoi
les serviteurs de Dieu doivent être saints
et préparés chaque jour. À partir de ce
jour, tous mes habits disparurent, car ils provenaient tous
du monde invisible. Il en fut de même pour toutes mes soutanes. Les
trois
malles d'argent dans lesquelles je me servais disparurent également.
Tour à
tour, mes voitures tombaient en panne... Dans quels soucis je fus
empêtré!
Désormais, je n'eus plus aucun contact avec le monde invisible, malgré
le fait
qu'il me restait toujours la chaînette magique, la poudre magique et le
carnet
de prières.
Un
jour, à 16h,
j'étais seul, employé à tracer
l'organigramme de l'entreprise que je voulais monter avec l'aide du
monde
invisible, ne sachant pas que les choses avaient pris une autre
tournure.
J'entendis une voix qui m'appelait, mais je ne parvins pas à la
localiser. Je
crus que c’était un rêve ou un malentendu, et je continuai mon travail.
Un peu
plus tard, vers 2 heures du matin, j'entendis une voix qui m'appelait.
Je
sursautai, croyant que c'était bombard, et je me rendis dans les
toilettes pour
parler avec lui, mais il n'y avait personne. Cela se produisit deux
fois de
suite, et je décidai de ne plus répondre à son appel. Cette même voix
se fit
entendre trente minutes plus tard. Je l'écoutai attentivement. Ce
n'était pas
la voix de bombard. Elle me demandait d'abandonner ce qui me restait.
Je Lui
demandai qui Il était, et Il me répondit: "Je
suis ton Seigneur Jésus-Christ... C'est Moi Jésus qui t'appelle..."
C'était
pour moi
quelque chose d'insensé... Parler avec
Jésus-Christ! Par où pourrais-je bien commencer? Mais c'était une
réalité
indéniable! C'était une réalité encore plus profonde que celle du monde
occulte
que je connaissais. Jamais je n'avais entendu dire que Jésus parlait
aux
humains, depuis qu'Il était monté au ciel. Je fus tourmenté cette
nuit-là, essayant
de comprendre, mais sans succès. J'invoquai bombard, mais je ne pouvais
plus
entrer en contact avec lui. Je ressentis une angoisse certaine, mais
elle fut
dissipée sans que je sache comment. Lors de ma prochaine rencontre avec
ma sœur
Thérèse, elle me donna l'adresse de l'église de Bandal, au n°39 de la
rue
Kinkola. Je passai vérifier l'information, et je trouvai des gens en
pleine
prière, mais je rentrai chez moi. Le lendemain, je m'y rendis, et la
Parole de
Dieu qui fut prêchée ce jour-là me toucha. Cette prédication du frère
Beya
Wetu, décrivait la manière dont le prophète Elie avait arrangé le
bûcher et
invoqué l'Éternel pour consumer l'offrande (1Rois 18:30-40).
Je
persévérai
dans la prière et, au mois d'Octobre 1985,
je reçus une lettre de mon petit frère de Kananga, me signifiant que ma
parcelle du quartier de l'Hôpital avait été confisquée par un
prétendant
acquéreur, et m'invitant à retourner à Kananga pour trouver la solution
au
problème. Je compris que c'était toujours la première prophétie qui
s'accomplissait. Puis ce furent mes lunettes magiques qui disparurent;
elles se
trouvaient ce jour-là chez le frère Badibanga. Quand il vint me dire
qu'il
avait perdu mes lunettes, je ne lui dis rien, sachant bien sûr ce qui
s'était
passé. La même année, lors du service de repentance qui se tint à
Bandal, je
jugeai inutile de garder les objets qui me restaient, et j'allai
sincèrement
remettre à un frère ma chaînette et mon carnet de prières. Et ce fut ma
rupture
avec la magie.
Quelques mois plus tard, mon père m'écrivit pour me dire que mon épouse
avait
déserté le foyer conjugal, abandonnant les enfants à eux-mêmes.
43.4-
Un an de
combats pour ma délivrance
J’étais
complètement dépouillé, pour recommencer ma vie à
zéro. Ce ne fut pas facile à supporter, mais la main de Dieu fut
constamment
sur moi pour m'épargner le pire. Je fus suivi par un groupe de prière
situé
dans la zone de Bandalungwa où je reçus ma délivrance complète. Elle
dura un an! Lorsqu'un sataniste
quitte son
maître, ce dernier fait tout pour freiner ses activités, le faire
renvoyer de
son travail, et lui envoyer des mauvais sorts ou des maladies, par
l'intermédiaire de ses démons. Ces derniers lui suggèrent aussi
d'abandonner
Dieu, qui, d'après eux, est la cause de ses malheurs. Je suis passé par
toutes
ces épreuves. J'ai passé des jours entiers sans rien à manger, et tous
ceux qui
pouvaient me secourir me fermaient leur porte. Je n'avais plus ni
chaussures ni
de pantalon convenable! Le diable voulait me laisser croupir dans la
misère.
Pendant
ce temps,
mon intelligence fut colonisée par les
démons, qui me rappelaient mon bonheur passé, et me suggéraient de
réintégrer
leur camp. J'ai dû demander le secours des frères, qui se sont
sacrifiés pour
moi dans la prière pour combattre cette oppression. Pendant cette
période de
grandes persécutions, le diable et ses acolytes étaient résolus à me
tuer,
craignant la divulgation de tous leurs secrets. Des milliers de démons
m’attaquèrent même physiquement, et me menacèrent de mort.
Mais
grâces
soient rendues à notre Seigneur Jésus-Christ,
qui m'a gardé dans Sa main! Le sourire commença à revenir sur mes
lèvres,
quoique n'ayant aucune ressource financière. Depuis ce jour, je
contemple la
gloire du Seigneur dans ma vie, car Il a déclaré qu'Il ne me délaissera
point
et ne m'abandonnera point (Hébreux 13:5). Je rends grâce à Dieu pour
Son amour
qu'Il a témoigné envers moi, en me tirant de la fosse de la perdition
où je
m'étais engouffré. Je
lance de tout mon cœur une invitation à tous ceux qui sont encore
dans le système catholique romain et les groupes associés, ainsi qu'à
tous les
sorciers, satanistes et magiciens, et je les supplie d'en sortir, car
il n'y a
aucune vie dans ces choses; et le Seigneur Jésus-Christ les accueillera.
Que
la grâce soit
avec tous ceux qui aiment notre
Seigneur
Jésus-Christ d'un amour inaltérable!
Chers frères et sœurs,
Si vous avez fui les fausses églises et voulez savoir ce que vous devez faire, voici les deux solutions qui s'offrent à vous:
1- Voyez si autour de vous il y a quelques autres enfants de Dieu qui craignent Dieu et désirent vivre selon la Saine Doctrine. Si vous en trouvez, sentez-vous libres de vous joindre à eux.
2- Si vous n'en trouvez pas et désirez nous rejoindre, nos portes vous sont ouvertes. La seule chose que nous vous demanderons de faire, c'est de lire d'abord tous les Enseignements que le Seigneur nous a donnés, et qui se trouvent sur notre site www.mcreveil.org, pour vous rassurer qu'ils sont conformes à la Bible. Si vous les trouvez conformes à la Bible, et êtes prêts à vous soumettre à Jésus-Christ, et à vivre selon les exigences de Sa parole, nous vous accueillerons avec joie.
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous!
Source & Contact:
Site Internet: https://www.mcreveil.org
E-mail: mail@mcreveil.org