Posted On 21
août 2013
By: Rosaly
A
première
vue, la photo de Nasir Isiaku renvoie l’image d’un
jeune homme gentil,
doux et sensible.
Derrière
ce
visage qui respire l’innocence se cache un guerrier islamique des plus
féroces,
membre d’un mouvement terroriste lié à la terrible secte sanguinaire de
Boko
Haram.
Ce
« jeune » était un loup déguisé en agneau, un serpent
vert camouflé
sous l’herbe verte, une machine à tuer les Chrétiens qu’il haïssait du
plus
profond de son être.
Nasir
Isiaku, 27 ans, se décrivait comme un guerrier islamique qui prenait un
malin
plaisir à couper la tête des Chrétiens d’un coup de sabre.
Jusqu’au
jour où il fit une rencontre qui alla bouleverser sa vie. De bourreau,
il
devint victime ; de chasseur de chrétiens, il devint la proie à
débusquer et à
abattre ; car il commit le crime le plus horrible pour un musulman, le
crime
impardonnable, passible de la peine de mort : il se convertit
au
christianisme.
Isiaku
témoigna de son parcours d’assassin jusqu’à sa rédemption, devant une
assemblée
de Chrétiens au Ghana :
«
Nos
maîtres nous enseignaient que plus nous tuions des Chrétiens, plus nous
avions
des chances d’entrer au paradis d’Allah » (Alijonan).
J’ai
rejoint
le « Bafarawa Islamic Center » en 2010, où nous suivions des
cours de
langue arabe. Chaque année, une vingtaine de nos membres séjournaient
en Iran
où se trouve notre quartier général pour y suivre un entraînement
spécial.
Notre groupe s’appelait – et s’appelle toujours – « Shiitte », mais
nous
partagions avec Boko Haram son « programme d’épuration ethnique ». Vous
n’avez
entendu parler que de Boko Haram, dont le nom signifie : «
l’éducation
occidentale est un péché », mais il existe d’autres groupes
islamistes
criminels, qui font partie de la secte de Boko Haram et j’en connais au
moins
six.
Dès
que nous
apprenions que l’un de ces groupes allaient attaquer les Chrétiens,
nous les
rejoignions. Mon propre groupe existait bien avant ma naissance. Il
imposait sa
loi dans le Nord, sous le régime militaire d’Abacha
et aujourd’hui
encore, il dirige de nombreuses filiales dans cette région. Nous sommes
présents dans la majorité des états du Nord, notamment à Kastina,
Kaduna,
Zamfara, Kano, Bauchi, Borno, Gombe, Zaria.
Parfois,
quand nous décidions d’attaquer les Chrétiens et semer la terreur chez
eux,
nous louions un bus privé, pour transporter nos propres armes, que nous
utilisions contre les infidèles. Nous rejoignions les membres de la
secte Boko
Haram, à chaque fois qu’ils décidaient de massacrer des Chrétiens ou
des soldats,
car nous savions que ces derniers tuaient nos frères de Boko Haram à Maiduguri,
Yobe et Potiskum.
J’étais
l’un
des hommes de confiance du groupe, car obéissant et loyal. Je disposais
de mon
propre bureau secret, où je recevais les délégués de nos sponsors,
quand notre
leader était absent et je pourvoyais aux besoins de chacun de nos
membres.
C’est
la
raison pour laquelle je n’ai pas pu participer à toutes les attaques
contre les
Chrétiens et les militaires. Nos leaders nous préparaient
psychologiquement en
nous faisant subir des lavages de cerveau, afin de nous mettre en
condition
pour combattre les Chrétiens, car ils étaient les ennemis d’Allah. Plus
nous
tuions de Chrétiens, plus nos chance d’entrer dans le paradis d’Allah
étaient
grandes.
La
plupart de
nos entraînements avaient lieu la nuit vers 22h00 et se déroulaient
dans le
bosquet entourant l’école islamique.
Certaines
formes d’entraînement étaient plutôt inhabituelles. Nous buvions une
eau
spéciale, que d’aucuns qualifieraient « d’eau spirituelle », car il ne
»
s’agissait pas d’une eau ordinaire. Nous recevions aussi d’étranges
visiteurs,
qui ne ressemblaient en rien à des êtres humains. Ils se manifestaient
de façon
bizarre. Nos chefs nous demandaient de réciter certains passages du
coran pour
faire apparaître ces visiteurs. Aujourd’hui, je réalise que ces
pratiques
étaient diaboliques. Ils pouvaient se manifester à trois ou à quatre.
Ils
ressemblaient à des humains, mais ne l’étaient pas. Ils nous
fortifiaient avec
des charmes et nous préparaient pour accomplir notre tâche. Ils nous
demandaient d’être forts et de combattre.
Nos
chefs
nous apportaient également beaucoup d’aide matérielle et financière
pour
soutenir notre cause. Ils transportaient de grandes quantités d’argent
dans un
pick-up et nous demandaient d’acheter des armes. Beaucoup de nos
fournisseurs
venaient des quartiers généraux de la région. Il y avait aussi un
homme, assez
populaire, de la ville de Bayelsa, qui, bien que
Chrétien, soutenait
notre cause financièrement. Je ne me souviens pas de son nom. Cet homme
nous
donnait de l’argent et des armes pour nous aider à accomplir notre
mission.
J’étais
le
second en chef et chaque fois que notre président se rendait en Iran,
je
devenais le coordinateur du groupe et je recevais les sponsors à sa
place.
C’est ainsi que je savais tout ce qui se passait.
Nous
avions
d’abord projeté de tuer tous les Chrétiens de Kaduna,
avant de nous
occuper des autres dans le Nord. Avant chaque opération, nous buvions «
l’eau
spirituelle », nous devenions alors impatients de commettre le Mal.
Cette « eau
spirituelle » nous rendaient très dangereux et si nous nous ennuyions,
nous
pouvions facilement tuer. L’eau nous fortifiait aussi contre les balles
de
révolver ou de fusil. Quand nous buvions de cette eau, les balles ne
pouvaient
pas nous atteindre. Nos chefs disposaient de bagues au pouvoir
mystérieux. Huit
d’entre nous furent sélectionnés et reçurent ces bagues. Elles nous
procuraient
tout ce que nous lui demandions.
Nous
recueillions son sang dans une petite coupe et le buvions
Je
ne me
souviens pas combien de gens j’ai tué. Nous prenions nos armes pour
tirer dans
les jambes des gens. Quand nous demandions à une victime :
« Acceptez-vous
de devenir un Musulman» et qu’elle répondait : « non », nous
l’égorgions comme
une chèvre. Et après avoir tué l’infidèle, nous recueillions son sang
dans une
petite coupe et le buvions. Ainsi, le fantôme de la personne égorgée ne
pouvait
pas venir hanter nos rêves. C’est ce qu’affirmait notre chef. Et, en
effet,
quand nous avions goûté au sang de la victime, nous ne la voyions pas
dans nos
rêves. Parfois, quand nous n’avions pas envie de boire le sang, nous
trempions
les doigts dans la coupe et les portions à la bouche et cela suffisait
pour
empêcher le fantôme de venir hanter nos rêves.
Nous
assassinions les Chrétiens, car nous pensions ainsi pouvoir entrer au
paradis
d’Allah après la mort. Nos chefs nous lisaient un passage du coran qui
semblait
justifier nos actions criminelles : « Oh vous les croyants, ne prenez
pas pour
amis vos ennemis. » Les « croyants » nous désignaient, nous les
Musulmans et
les « ennemis » étaient les Chrétiens.
Nous
avons
de nombreux chefs et sponsors. Ces derniers sont de riches Nigérians,
ils
travaillent au gouvernement et certains furent des leaders nigérians.
Si je
vous citais leurs noms, vous penseriez que je mens. Il y a des
gouverneurs, des
sénateurs qui nous soutiennent vivement. Certains font partie de notre
groupe.
Nous les invitons souvent lors de la remise des diplômes aux étudiants.
Certains
jour, nous nous rendions dans la ville pour prêcher et attirer de
nouveaux
membres. Nous portions alors une casquette rouge, un T-shirt blanc et
des
pantalons. Quand nous portions une casquette noire, cela signifiait que
nous
n’allions pas combattre.
Notre
mouvement avait infiltré les forces nigérianes. Nous avons des membres
dans la
police et dans l’armée. Ces frères nous aidaient énormément quand nous
décidions de combattre les Chrétiens.
Mais
nous
sommes très secrets. Mon frère de sang, qui n’était pas un membre de la
secte,
ne savait pas que moi, je l’étais. Je ne parlais pas de mon engagement
dans la
secte à mes proches, car ils ne partageaient pas nos idées sur les
Chrétiens.
Mon père m’aimait beaucoup, car il ne se doutait de rien.
Quand
nous
fréquentions l’école de Chachangi, une petite école
de mon quartier, les
instructeurs islamiques nous tambourinaient dans les oreilles que nous
devions
« serrer nos ceintures » pour combattre les Chrétiens. Ils nous
donnaient comme
instructions d’être toujours armés, soit avec un couteau, soit avec une
arme.
Ils nous conseillaient aussi d’avoir un permis de port d’arme.
Mon
territoire à Kaduna était Torumada.
C’est un paradis pour de
nombreux terroristes islamiques au Nigéria.
Avant
que je
ne rejoigne l’école Shiite, je pris part à de nombreuses attaques
contre les
Chrétiens, au cours desquelles, nous massacrions beaucoup de personnes.
Les
Chrétiens à Sokoto sont plus vulnérables aux
attaques de nos gens, car
ils sont à notre portée, mais ils ont également de la chance, (façon de
parler)
car un important religieux islamique plaide souvent en leur faveur.
Nous
connaissons de nombreux endroits à Sokoto où vivent des Chrétiens, mais
par
respect envers notre imam, nous les laissons en vie.
Les
hommes
de Boko haram suivent des entraînements en Afghanistan. Je ne sais pas
si vous
avez entendu parler des Taliban, ces religieux qui sacrifient leur vie
lors
d’attentats suicide, eh bien, ce sont eux qui entraînent les membres de
Boko
Haram. Une soixantaine d’hommes partent régulièrement en Afghanistan,
où ils
apprennent comment faire des attentats suicide, fabriquer leurs propres
bombes,
se battre etc. Ils leurs procurent également des armes sophistiquées.
Depuis
que
j’ai donné ma vie au Christ, j’ai été menacé de nombreuses fois par la
secte.
Un jeudi soir à Sokoto, je devais me rendre à une veillée avec mon ami
Mathieu,
mon colocataire. Mais comme j’étais fatigué, je décidai de rester à la
maison.
Au cours de la nuit, j’entendis frapper à la porte. La voix qui
m’appela à
sortir ressemblait à cette de Mathieu. Elle me demanda d’ouvrir la
porte.
L’homme parlait en Haoussa et insista pour que
j’ouvre la porte, mais
quelque chose m’en empêcha. Mon cœur battait très fort et je réalisais
soudain
qu’il pouvait s’agir d’un imposteur, venu m’attaquer, mais je ne
pouvais pas
prier, juste marmonner « par le feu de l’Esprit saint » Je répétais ces
mots
plusieurs fois, jusqu’à ce que l’étranger disparaisse. Et puis,
j’entendis
l’aboiement d’un chien quelque part dans la nuit.
Et
quand mon
ami Mathieu revint de l’église et demanda que je lui ouvre la porte, je
devins
hystérique contre lui, car je me méfiais de tout le monde. Je lui
demandai de
s’expliquer au sujet de sa précédente visite, mais il répondit que ce
n’était
pas lui. Je ne le crus pas. C’est seulement quand un autre frère me
confirma
que Mathieu avait passé une grande partie de la nuit à l’église, que je
décidai
de me calmer. J’aurais pu tuer Mathieu.
Avant
cette
tentative d’agression, je ne sortais quasiment jamais. Je ne pouvais de
toutes
façons pas le faire, car j’étais recherché par les membres de la secte.
Après
cet incident, le pasteur décida de m’emmener dans son village.
Pour
moi,
tous les Chrétiens du Nigéria vont mourir
Dieu
seul
peut arrête la guerre que Boko Haram et tous les autres groupes
islamistes
terroristes ont initié contre les Chrétiens. Je remercie Dieu d’être
devenu
Chrétien, de ne plus faire partie de cette secte criminelle. Je
conseille
sincèrement aux Chrétiens de commencer à se préparer pour la guerre, de
s’armer
et de « serrer leurs ceinture ». Les sectes islamistes terroristes sont
prêtes
à faire la guerre. Pour moi, tous les Chrétiens du Nigéria vont mourir,
d’ailleurs, je les vois déjà tous morts, vu le niveau de préparation
des sectes
et leur détermination à aller jusqu’au bout, à savoir l’extermination
de tous
les Chrétiens du Nigéria.
Ce
fut le 6
mars que je fis une rencontre qui allait transformer ma vie. Nous
sortions pour
nos prêches les vendredis et les samedis. Je venais de rentrer et je
m’apprêtais à faire mes ablutions pour les prières du soir, quand
l’incroyable
se produisit. Je vis devant moi un homme revêtu d’un habit blanc
resplendissant. Je pris peur, le petit récipient d’eau tomba sur le sol
et je
courus hors du bureau. Mes camarades me demandèrent ce qui se passait.
Je leur
décrivis ce que je vis, mais Ils me répondirent qu’ils n’avaient aperçu
aucun
étranger. Je retournai alors à l’endroit où il était apparu, mais
l’homme en
blanc n’était plus là.
Cette
nuit-là, quand je m’endormis, l’homme étrange, vêtu de blanc me rendit
à
nouveau visite. Il tenait un bâton. Effrayé, je me mis à crier. Mes
amis
accoururent auprès de moi et je leur racontai mon cauchemar. Le chef me
dit que
cet homme en blanc devait être le diable et il m’emmena voir un
puissant Mallam,
(un érudit coranique), à Gombe, qui fit quelques
prières pour chasser le
diabolique étranger vêtu de blanc. Après les prières, le Mallam
m’assura que
plus rien ne pouvait m’arriver et que je pouvais rentrer à la base.
Mais la
nuit suivante, le même homme en blanc m’apparut à nouveau et me dit : «
Dieu
t’a choisi. Il le répéta trois fois. A nouveau, je me réveillai en
sursaut et
mes cris alarmèrent mes amis. Mais cette fois-ci, je leur mentis en
leur disant
que ce n’était rien.
Le
lendemain
matin, je me rendis chez un ami coiffeur. Après qu’il eut terminé de me
couper
les cheveux, je lui fis part de ma rencontre avec cet étrange homme en
blanc.
Le coiffeur m’avoua qu’il était chrétien et me dit alors que cet homme
en blanc
devait être Jésus et qu’ Il m’appelait à Lui. Je lui répondis : « mais
pourquoi
moi ? » Il me demanda alors si j’étais prêt à donner ma vie au Christ
et à
servir Dieu et je répondis immédiatement oui. Je fus moi-même surpris
de ma
réponse.
Depuis
ma
conversion, je suis devenu un autre homme. J’ ai l’impression d’avoir
pris un
bain qui m’a purifié de toutes mes impuretés. Avant cette expérience,
je
marchais dans les rues comme un homme frappé de folie. Depuis, j’ai
trouvé la
paix intérieure. Je ne me drogue plus et je me sens bien.
Il
n’est pas
facile de quitter la secte, car nous subissions des initiations
diaboliques
terribles qui nous endurcissaient. Ce n’est qu’après avoir été touchés
par la
grâce de Dieu, que nous pouvons nous détacher de ce groupe satanique.
Lorsque
je
faisais encore partie du groupe, un membre très important de Boko
haram, un
certain Shuaib quitta la secte. J’étais parmi ceux
qui jurèrent
personnellement de l’écorcher vif si nous devions un jour le rencontrer.
J’aimerais
dire à mes anciens compagnons de changer leur cœur. J’ai réalisé qu’en
tuant
les Chrétiens je n’irai pas au paradis, mais en enfer. Et je suis prêt
à vivre
une vie de Chrétien, à mener une vie au service du Bien. »
Souvent,
quand un Musulman se convertit au christianisme, il devient plus
serein, plus
apaisé et regrette son passé.
Par
contre,
quand un non musulman se convertit à l’islam, il se transforme en l’un
de ses
défenseurs les plus zélés et n’hésite pas à prendre les armes, à
appeler au
jihad, à devenir violent pour imposer sa nouvelle « religion » par la
force.
Ce
témoignage brut est celui d’un ex-terroriste islamiste, transformé en
une
machine à tuer par des « religieux » de la « religion » de paix,
d’amour et de
tolérance. Aucune différence entre ces techniques de conditionnement
psychologique, d’anéantissement de toute parcelle d’humanité, de
destruction de
toute notion de bien et de mal, avec celles utilisées par les
communistes et
les nazis. Le but est toujours le même : faire d’un individu, de
préférence un
jeune, un futur zombie-soldat prêt à exécuter tous les ordres, même les
plus
pervers, les plus cruels, les plus terrifiants en le dépossédant de son
âme et
de sa conscience.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour www.Dreuz.info
Source: “Ex-Boko Haram Member
speaks to a gathering of Christians, Ghana News” (traduit, adapté et
commenté
par Rosaly)
http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2013/08/ex-boko-haram-member-every-year-we-take-about-20-people-to-iran-for-special-training.html